Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Chroniques

Everclear

Sparkle and fade

Everclear est le nom donné à un alcool de grain à 95°. Fabriqué dans le Kentucky, à Owensboro très exactement, il possède une réputation d'eau de vie particulièrement virulente. C'est également le nom d'un trio yankee qui tente de noyer son angoisse et son désespoir dans une intensité aussi énergique, intransigeante et mélodique que chez Foo Fighters. Un style cependant revisité par le country rock (Doobie Brohers?), le punk (X) et le trash métal de Screamin' Trees. Une forme de post grunge qui souffre malheureusement du vocal un peu trop sableux d'Art Alexakis, y compris sur le superbe "The twistinside"...

 

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Everything But The Girl

Walking wounded

Il aura donc fallu la rencontre de Tracey Thorn et de Ben Watt avec l'équipe de Massive Attack pour permettre à EBTG de revenir à l'avant plan de la scène musicale. Et pourtant, dix ans plus tôt, leur pop sylvestre, mélancolique, où la bossa nova et la samba côtoyait le jazz et le folk, avait fait merveille sut un premier elpee, qui répondait au nom d'" Eden ". Avec " Walking wounded ", leur dernier opus, la rythmique techno et les breakbeats hip hop ont apporté une coloration franchement contemporaine à leurs chansons introspectives, coloration embuée par la douceur feutrée de leurs timbres vocaux...

 

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Evil Superstars

Love is Okay

De souche polonaise, Mauro Pawlowski, est originaire du Limbourg. De Zolder très exactement. Un personnage qui tire un peu toutes les ficelles de cet Evil Superstars. Un leader naturel quoi! Mais aussi et surtout un compositeur torturé qui projette dans ses chansons une vision décousue, violente, diabolique, déconnectée de la réalité. Sur une musique aussi baroque que celle de Deus. Parfois on a même l'impression d'entendre un cocktail explosif préparé à base de Pavement, de Ween et de Captain Beefheart. "Love is okay" constitue le premier album de ce quintette. Un disque à la coloration bien particulière, à la limite expérimentale, qui a cependant déjà reçu un écho plus que favorable outre-Manche. Qui a dit que le rock belge n'était pas un produit d'exportation?

 

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Eels

Beautiful freak

Vous avez peut-être déjà eu l'occasion d'entendre le single " Novocaine from the soul ", sur l'une ou l'autre station de radio. Et vous vous êtes probablement demandé si cette composition ne relevait pas du répertoire de dEUS, et en particulier de son dernier album, " In a bar, under the sea ". Détrompez-vous. Car si la musique d'Eels est également baroque, elle ne présente - hormis le single incriminé - que très peu d'affinités avec celle du groupe anversois. A la rigueur le timbre vocal d'E, aussi intimiste, écorché et laconique que celui de Tom Barman. Mais pour le reste, ce " Beautiful freak " affiche une sensibilité mélodique fort proche de New Musik, baigne dans un climat aussi tendu, torturé et instable que chez les formations de lo fi, telles que Sebadoh et Swell, abonde de rythmes et surtout de percussions ethniques, mais également insolites, tout en laissant filtrer des accès de jazz moderne aussi fluides qu'à la belle époque où Caravan était le fleuron de la Canterbury School...

 

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The Divine Comedy

Casanova

Si vous ne connaissiez Divine Comedy qu'à travers "Fanfare to the comic muse" ou "Liberation", vous risquez fort d'être surpris. Ou plus exactement d'être fort surpris. Et pourtant Neil Hannon avait déjà manifesté, à travers ces deux elpees, un goût très prononcé pour le soin et la sophistication des arrangements. Mais de là à enregistrer un album de music-hall, il y a une marge que nous n'aurions jamais imaginé. Pour concocter "Casanova", cet Irlandais du nord s'est entouré d'un véritable orchestre symphonique. Section à cordes, à cuivres, chef d'orchestre et tout le saint tremblement. Provoquant une nouvelle rencontre entre la musique dite classique et la pop. Parce qu'il y a bien sûr associé son groupe. Basiquement rock. Y ajoutant même des claviers programmés et quelques solistes en tous genres. Et c'est en s'appuyant sur cette texture opulente que Neil interprète ses ballades mélancoliques, rêveuses sur un ton tantôt allègre, tantôt maniéré, d'une voix dont l'amplitude navigue quelque part entre celle de Marc Almond et de Peter Hammill. Bref une entreprise ambitieuse, grandiloquente, mais qui ne manque pas d'intérêt.

 

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Donovan

Sutrasss

Sincèrement, nous ne pensions pas que Donovan Leitch aurait un jour refait surface? Et surtout de cette manière! Agé aujourd'hui de cinquante piges, ce folk singer écossais ne faisait d'ailleurs plus parler de lui qu'à travers ses compilations. Pour enregistrer cet album, il a bien sûr reçu le concours d'une foultitude d'admirateurs, parmi lesquels on retrouve Benmont Tench (Tom Petty & the Heartbreakers), Jonny Polonsky, Nigel Kennedy, ainsi que du guitariste de Red Hot Chili Peppers, David Navarro, qui pour la circonstance a convaincu Rick Rubin de produire ce "Sutrass". Quinze chansons remarquables de fraîcheur, de simplicité et d'interprétation qui méritent assurément leur place aux côtés de classiques tels que "Sunshine superman ", " Mellow yellow ", " Hudy gurdy man" ou " Goo goo baraba jagal " Une excellente surprise!

 

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Downset

Do we speak a dead language

Deuxième opus pour ce quartette californien (Los Angeles) qui pratique un hardcore/trash/metal fort proche de Rage Against The Machine. C'est à dire largement teinté de hip hop et de punk. Si musicalement, Downset n'apporte pas grand chose de neuf, lyriquement, il se montre à la hauteur de ses congénères, dénonçant, entre autres, les problèmes socio-politico-économiques nés de la course effrénée au néo libéralisme menée par la classe dirigeante yankee…

 

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Dr Robert

Realms of God

Apparemment Robert Howard est un personnage qui jouit d'une certaine notoriété aux Iles Britanniques, puisque pour enregistrer ce "Realms of God", il a bénéficié du concours de quelques musiciens particulièrement huppés. La chanteuse gospel Karen Richards, l'ex Plastic Ono Band, Alan White, ainsi que Paul Weller. Un Paul Weller qui s'est impliqué généreusement tout au long de l'enregistrement de cet opus, avec pour conséquence naturelle une emprise sur le produit fini. Hormis le titre maître, dont le style prog rock rappelle le Floyd de "One of these days", "Realms of God" est partagé entre les ballades dépouillées (Perry Rose?), la pop sylvestre (Week End? Everything But the Girl?) et le pop/rock légèrement jazzyfiant, situé à la croisée des chemins de Style Council (of course!), des Heartsbreakers et de Tears For Fears.

 

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Dub War

Wrong side of beautiful

Cette formation galloise injecte un max d'adrénaline dans son mélange de dub, de trash, de punk et de jazz. Mais si l'aspect mélodique est un peu trop sacrifié sur l'autel du metal, Dub War accorde un soin tout particulier aux arrangements tout en manifestant un groove irrésistiblement télépathique...

 

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The Durutti Column

Fidelity

Lorsqu'au début des eighties, la mode était aux synthés et aux boites à rythmes, Viny Reilly prônait les vertus de la guitare électrique. Ses exercices de style minimalistes, impressionnistes, empreints de nostalgie, de grâce et d'intimisme sont d'ailleurs immortalisés sur les elpees "The return of D.C." et "L.C.". Depuis le jeune prodige n'est plus parvenu à retrouver le feu sacré, multipliant les albums ‘live’, épaulant Morrissey pour son premier opus solo, avant de se tourner, fin des eighties, vers l'ambient techno; alors que paradoxalement, les formations de pop et de rock rendaient à la guitare, ses lettes de noblesses. Pour "Fidelity", il faut d'ailleurs attendre "G & T" et les deux dernières compositions "Guitar for mother" et "Storm for Steve" pour retrouver la magie des sonorités chatoyantes, fragiles, kaléidoscopiques de sa râpe. Pourtant, le reste de l'album n'est pas du tout désagréable à écouter. Les synthés, les boîtes à rythmes entretiennent un climat synthétiquement ‘durutticolumnesque’, accidentellement hydraté par le vocal éthéré d'Elli R. Rudge ou traversé de vocaux allègrement samplés, que vient trop épisodiquement rafraîchir une bruine d'électricité... M'enfin rien que les trois fragments plébiscités valent leur pesant d'or!

 

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