RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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Chroniques

The Bluerunners

The Château Chuck

Encore un groupe qui nous vient de la Nouvelle Orléans. Un quintet qui pratique le punk zydeco. Pas besoin de vous expliquer la nature du punk. Mais qu'est-ce que le ‘zydeco’? Une forme de ‘roots’ coincée quelque part entre le country et le cajun. Un mélange subtil entre cultures américaines, françaises et africaines. Le punk lui donne donc davantage d'énergie et d'efficacité. Et puis surtout un groove basique, sauvage qui fouette vigoureusement et savoureusement l'instrumentation traditionnelle (accordéon, violon) voire insolite (washboard, djembe). Chouette et rafraîchissant !

 

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Blue Öyster Cult

Cult classic

Les New York Dolls et Blue Öyster Cult ont ouvert, début des seventies, la voie à un rock métallique et décadent, style parodique, excessif, outrageant qui correspondait à l'évolution des mœurs chez les Dolls et à l'agression mécanique, sinistre, précise, calculée, programmée chez B.O.C.. Le culte de l'huître bleue va malheureusement évoluer trop rapidement vers une sophistication nocive, avant de revenir dès 79 à un heavy métal suranné et agonisant. Alors que nous pensions que le mythe avait trépassé au beau milieu des eighties, il refait surface d'une manière peu orthodoxe. Comment ? En reciselant, dans le plus grand désordre, toute une série de covers, considérées comme des classiques. Depuis "Cities on flame with rock and roll" à "ME 262" en passant par "Don't fear the reaper", "Godzilla", "This ain't the summer of love" et quelques autres. On reste quand même perplexe pour la suite des événements…

 

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The Blue Aeroplanes

Life Model

Du line up initial, il ne reste plus que le chanteur compositeur Gerard Langley, le guitariste Rodney Allen et le danseur Wotjek Dmokchouski, personnage qui accompagne le groupe lors des concerts. C'est vrai qu'Angelo Bruschini, le second guitariste prend une part de plus en plus active dans la gestion du groupe, comme par exemple procéder à l'engagement de nouveaux musiciens, mais il n'est pas un membre fondateur. En fait, chez Blue Aeroplanes, hormis ce quatuor de base, c'est la véritable bouteille à encre. Figurez-vous que pour concocter "Life Model", une véritable pléiade de musiciens a collaboré à son enregistrement. Et parmi ceux-ci, la plupart ont déjà transité par le groupe. On a ainsi droit à un total de sept guitaristes! Encore heureux qu'ils ne jouent pas tous en même temps. Il est vrai que depuis 1990, soit depuis la confection de "Swagger", la musique de Blue Aeroplanes est moins hostile, moins expérimentale. Ce qui ne l'empêche pas d'être aussi intéressante. "Life Model" alterne ainsi compositions intimistes, énigmatiques sur lesquelles la voix profonde, laconique de Gerard épanche ses poésies et compositions sauvages, intenses qui palpitent suivant le flux de l'électricité fastueuse et même perverse... Superbe!

 

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Luka Bloom

Turf

Alors que pour enregistrer "Acoustic Motorbike", Luka Bloom s'était entouré d'une pléiade de musiciens issus de son Eire natale, et en particulier des Hothouse Flowers, "Turf" a été concocté presque exclusivement en solitaire. Hormis le concours de Mairead Ni Mhaonaigh, du groupe irlandais Altan, invité pour chanter en duo "Sunny Sailor Boy" –meilleure chanson de l'album paradoxalement écrite par Mike Scott– Luka limite son accompagnement musical à sa seule et unique guitare acoustique. Parfois électrifiée, il est vrai. Et puis utilisée dans un contexte propice aux arrangements, c'est-à-dire dans le célèbre studio de Windmill Lane à Dublin. "Turf" souffre quand même d'une certaine uniformité dans le ton, et si les textes, qui traitent essentiellement des problèmes propres aux Irlandais, possèdent un intérêt certain, le climat général baigne dans une certaine morosité...

 

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Blondie

The Platinum Collection

Entre 70 et 80, cette formation américaine a récolté un succès considérable, succès qui a atteint son apogée en 1979, lors de la sortie d’"Heart Of Glass". Plusieurs compilations ont déjà retracé l'histoire de ce phénomène new wave, mais jusqu'à présent aucune d'entre elles n'était parvenue à nous faire revivre cette belle histoire. Et c'est chose faite avec ce double CD. Un box qui propose en quarante-sept titres la quintessence de Blondie. Et en particulier ceux qui investissent la première rondelle. C'est-à-dire lorsque leurs chansons parvenaient à capturer l'essence d'un punk pop réminiscent des sixties. Et puis il y avait Debbie Harry, femme enfant à la bouche et au regard sensuels, aux mini robes ou ensembles provocants, mais surtout à la voix sans modulation mais tellement limpide. Pensez à "X Offender", à "Denis", à "In The Fleh" ou à "Rip Her To Shreds". Mais il y en a encore bien d'autres, et en particulier le célèbre " Heart Of Glass". Le deuxième morceau de plastique s'intéresse à la phase la plus accessible du groupe. Et notamment "Sunday Girl", "Atomic", "Call Me", "The Tide Is High", "Rapture". Le tout ponctué de quatre inédits dont un "Once I Had A Love" qui ressemble étrangement à ce célèbre "Heart Of Glass". Et puis deux remixes. L'un d'"Atomic" et l'autre de "Rapture". Le volume est en outre enrichi d'un livret abondamment illustré de photographies, mais également valorisé de commentaires des musiciens du combo pour chaque chanson. Un document indispensable!

 

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Blonde Amer

Blonde Amer

Bien que fondé en 1986, Blonde Amer vient seulement d'enregistrer son premier album. Dans le passé, le groupe avait bien gravé deux singles, mais dont le succès est demeuré plus que confidentiel. Son expérience ? Il l'a acquise au fil des nombreuses tournées conduites à travers tout l'Hexagone. Constitué des frères Jérôme et Bernard Santelli, qui assurent l'essentiel de la composition, et Vincent Jenny, Blonde Amer perpétue la tradition du rock bleu blanc rouge institué début des eighties par des groupes comme Lili Drop et Telephone. Telephone surtout, à cause du timbre vocal de Jérôme proche de celui de Jean-Louis Aubert. Et puis du spleen poétique des lyrics. Vous avez sans doute déjà pu entendre sur les ondes radiophoniques "Si jamais", chanson qui devrait probablement faire un hit. Les onze autres titres sont coulés dans le même moule. Et à notre humble avis, Blonde Amer n'est pas près de le casser...

 

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The Black Sorrows

The Closen Ones

Fondé en 1984, Black Sorrows jouit d'un énorme crédit en Australie ; multipliant, depuis sa formation, les disques de platine. Pourtant, malgré le succès récolté, on ne peut pas dire que son expression brille par son originalité. En fait, tout son héritage musical est redevable au delta yankee, au cajun, au tex mex et plus conventionnellement au rhythm’n’blues ainsi qu’au country ; mais il a tellement été grevé de droits FM, qu'il en a perdu toute sa valeur (saveur?). "The Closen Ones" n'est pas un nouvel opus du groupe kangourou, mais une succession de seize titres, ponctuée de l'inévitable "Sons Of The Sea", empruntés aux six albums enregistrés jusqu'à ce jour. Pauvre Poséidon!

 

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Black Maria

Les Traces

Black Maria en est aujourd'hui à son troisième album. Et il faut avouer que les traces (!) laissées par son passé référentiel sont toujours bien vivaces. Insculpées par Dominic Sonic, d'abord. Qui avait produit le premier opus. Et puis par Noir Desir, avec lequel le groupe normand a toujours reconnu avoir des atomes crochus. Ce qui n'empêche pas ce disque, dont la plupart des fragments sont chantés dans la langue de Voltaire, de receler l'une ou l'autre composition d'excellente facture. "Fils de gitan", l'instrumental "Korgo" qui ouvre le morceau de plastique et puis bien sûr le titre maître. Mais également de concéder certaines faiblesses. Et en particulier la cover des Stones, "2000 light years from home" trop quelconque pour véritablement convaincre...

 

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Frank Black

Teenager Of The Year

Deuxième album solo pour l'ex-leader des Pixies. Et première constatation, il est double. Enfin presque, puisque le second morceau de plastique se résume à trois versions différentes du single "Headache". Soit un total général qui s'élève à vingt-cinq fragments. Avec ou sans boulier compteur!... Si "Teenager Of The Year" affiche encore certaines spécifications propres au défunt et mythique groupe bostonien (ligne de basse menaçante, riffs de guitare vicieux, corrosifs, breaks vertigineux, changements de tempo, vocal écorché), il faut regretter que la plupart des compositions semblent avoir perdu une bonne dose de leur adrénaline. Au profit d'un popcore arrosé de claviers rognés ou allègres, enrobé d'arrangements de cuivres, voire épicés de twang hawaïen, de country, de reggae ou de romance. Attention, cet opus reste d'excellente facture, mais les inconditionnels des Pixies auront l'impression que la matière première a été passée à l'attendrisseur...

 

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The Black Crowes

Amorica

Le nouvel album de cet ensemble géorgien nous semble toujours aussi contaminé par le heavy rock de la fin des sixties et du début des seventies. En particulier par celui que pratiquait, à une certaine époque, les Allman Brothers, le Free, les Small Faces, Humble Pie et consorts. Et le quintette a beau clamer son innocence, pour la troisième fois, il vient d'être pris en flagrant délit de revivalisme. Pourtant, les musiciens sont de véritables virtuoses. Et le chanteur possède un timbre vocal savoureusement sauvage, abrasif et écorché. Mais au lieu de tirer parti au maximum de ce potentiel pour tramer une texture mélodique solide, les membres de Black Crowes se contentent de rivaliser dans la performance technique. Et pourtant, ils sont capables d'accorder leurs violons (!), comme sur le titre qui ouvre l'elpee, "Gone". Mais c'est tout ! Les onze compositions suivantes s'étiolent au fil du blues, du metal, du boogie, du country ou du gospel...

 

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