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Running free Spécial

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Tom Doughty est né en Angleterre. Dans le Cheshire. Quelque part dans la campagne où s’étirent des champs à l’infini. Il apprend à jouer de la guitare dès son plus jeune âge. En compagnie de son frère, mais surtout en solitaire. Il développe un style fingerpicking en s’inspirant des artistes britanniques sacralisés par le mouvement folk des années soixante : Davey Graham, Bert Jansch et John Renbourn. En 1974, il est victime d’un grave accident de moto. Cette mésaventure lui laisse des séquelles : il devient paraplégique. Il délaisse alors sa guitare pendant dix ans avant de la reprendre et se remettre à travailler avec acharnement. A la recherche d'une technique personnelle, il écoute Leo Kottke, Bob Brozman et Kevin Brown. Il joue de la ‘lap slide’ ou encore de la guitare ‘résonator’, dont le son métallique est très caractéristique. Il se lie d'amitié à Brozman et finit par sortir un premier album en 2002 : "The bell".

"Running free" constitue donc son second opus. Bien qu'il soit inspiré par le blues acoustique, il se dégage indéniablement de sa musique une sensibilité folk, ou plus exactement country folk, dans une atmosphère qui sent bon la campagne anglaise. Tom chante d'une voix claire qui correspond parfaitement à son univers sonore ; mais il est avant tout un remarquable gratteur. Il se complait d’ailleurs fort bien dans l'aventure instrumentale. L'album manifeste une unité évidente dont je retirerai des petits trésors de délicatesse et d’authenticité. Et tout d’abord "Your picture has faded". Un titre d’ouverture empreint d’une grande pureté. Terry Jones s’y réserve l'harmonica. Une plage écrite dans un style fort proche du pianiste de blues Walter Davis, dont il reprend également l’émouvant "Tears came rollin' down", plage au cours de laquelle Doughty laisse éclabousser sa sensibilité naturelle. Dans le domaine du blues, j’épinglerai une adaptation très personnelle du "Catfish blues" de Muddy Waters, une version bouleversante du "Some these days", de Charley Patton et puis la cover "Brownsville blues" de Furey Lewis, caractérisé par la magie de la slide. Parmi les plages instrumentales, je mettrai surtout en exergue la complexité de son exercice de style opéré sur "Eleanor Rigby" (des Beatles bien sûr!), l'émotion palpable qui émane de sa version du "Every time we say goodbye" de Cole Porter ainsi que du traditionnel "Black Orpheus" qu’il interprète en duo avec Woody Mann, un autre musicien talentueux à la guitariste acoustique.

                       

Informations supplémentaires

  • Band Name: Tom Doughty
  • Genre: Blues/Roots
  • Label Prod: Corker Music / Goforit
  • Date: 2007-03-27
  • Rating: 0
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