Album très réussi que ce « The Memory Machine », premier essai en solo de Julia Stone. D’abord, il y a la très belle illustration reproduite sur la pochette qui rend hommage aux films d’épouvante des années 50. Puis la voix de Julia, vraiment craquante. Et enfin l’instrumentation à la fois classe, minimaliste, discrète mais terriblement efficace. Jusqu’à présent, son succès, elle l’avait surtout récolté en compagnie de son frère, Angus, au sein de leur duo. L’Australienne a donc décidé aujourd’hui de franchir le cap de l’effort en solitaire.
« The Memory Machine » regorge de petites pépites pop-folk qui devraient envahir les ondes radiophoniques, au cours des prochains mois. A l’instar de l’irrésistible ballade « Winter On the Weekend » ou du single très printanier « Catastrophe ! », caractérisé par les interventions de trompettes séduisantes presque aguicheuses. Malgré une certaine uniformité dans le ton, ses compos se révèlent particulièrement riches, des chansons au cours desquelles elle parvient à trouver un parfait équilibre entre la douceur de l’instrumentation (guitares acoustiques, ukulélé, piano), climat rétro et lyrics plus sombres (« What’s Wrong With Me ? »).
Et si cette ‘machine mémorielle’ était la traduction de souvenirs d’une enfance bercée par la musique ?
Julia Stone et sont frère Angus se produiront en concert le 2 mai au Cirque Royal de Bruxelles…