Adieu The Loves. Ce dernier album, commis après 10 années de bons et loyaux services, sonne le glas de ce groupe iconoclaste et joyeusement marginal.
Léger sans être mièvre, ce dernier opus est sans doute le plus abouti de Simon Love, qui pour l’occasion s’est entouré de collaborateurs au pedigree irréprochable : Liz Hunt (The School), Emma Hall (Pocketbooks), Rob Jones (The Voluntary Butler Scheme), Simon Trought (Tompaulin) et last but not least, Doug Yule du Velvet Underground pour la voix de Jésus sur “It’s…The End Of The World”, morceau absolument magistral dont le second degré suinte par tous les pores.
Cette retro bubble gum pop aux résonances Yéyé est tout simplement irrésistible et collerait un sourire béat en travers des visages les plus taciturnes.
En dix titres, débonnaires et résolument pas prise de tête, The Loves rend hommage aux sixties avec bon goût et bonhommie, dans une veine que Saint Etienne avait jadis explorée.
Mention spéciale à « King Kong Blues » et son final disco-noise décapant.