Ca commence par une avalanche de beats étourdissants qui explosent la tête comme à l'écoute d'un disque Rephlex, sauf que le type (un Belge) qui se cache ici derrière son laptop n'a pas le génie des pensionnaires du label de Richard D. James. Brouillonne et casse-tête, l'électro futile de Thee Vaporizer donne la nausée, à trop vouloir nous faire avaler BPMs en pagaille, bleeps de Game Boy, sirènes de police (" Mr. Obit "), samples fictifs et sonorités extra-terrestres. Trop de bruit, trop de bordel, trop d'esbroufe, ces 11 morceaux n'ont rien de " Smash Hits ", même sous psychotropes. Juste bon à vous refiler la grippe ou vous transformer en patient hagard atteint du Syndrome de la Tourette, ce disque est à déconseiller aux cerveaux en bonne santé ainsi qu'aux matières grises allergiques aux rythmes concassés et à l'électro trop casse-cou. Dispensable, à moins d'être maso.