Malgré sa pochette très laide, le huitième album de Zion Train devrait séduire tout amateur de reggae-dub qui se respecte. Du moins les plus tolérants ! Car certains morceaux sont d'un cliché à faire se retourner Jah dans sa tombe. Aussi, mieux vaut prêcher la tolérance, sous peine d'indigestion rastafari… Justement, Zion n'est-elle pas la terre promise des fumeurs de ganja, où tout est paix, amour, extase ET tolérance ? Ceux qui aiment se défoncer sur des grosses basses bien chaloupées devraient aimer ce disque, s'ils s'en souviennent. Les autres crieront à la fumisterie, au propre comme au figuré.