Ce n’est pas du côté de l’Afrique qu’il faut aller chercher les influences de Zulu Winter mais plutôt dans la très décennie très à la mode des 80’s. Fondé en 2011, à Oxford, ce quintet y essentiellement puise son inspiration, à l’instar de Wild Beasts et Friendly Fires. Alors buzz ou flop en perspective ? Le management du groupe a été confié au même guru (Winter ?) que Kaiser Chief, The Cribs et Crystal Castles. Ballotage favorable. Néanmoins, hormis « We Should be Swimming » et « Silver Tongue », dont l’efficacité n’est pas sans rappeler Coldplay, « Language » manque de tubes immédiats. D’ailleurs, leur pop mélancolique, légèrement teintée d’électro –et parfois de jazz– exige plusieurs écoutes avant d’être appréciée à sa juste valeur. On reprochera également à cet elpee, une mise en forme un peu trop lisse (NDR : on n’assure pas la première partie de Keane pour rien) de morceaux pourtant subtils, mais qui perdent leur spécificité à cause de ce traitement inapproprié. Les musicos sont certainement talentueux, mais leur « Language » est ici bien trop stéréotypé…