Comme son titre l’indique, « Nocturnes & other songs Op .2 » constitue le deuxième opus de ce songwriter alsacien. Il fait suite à « 14 Ballads Op.1 ». Peu d’infos circulent au sujet de cet artiste. A tel point qu’on se demande s’il n’est pas sorti directement de sa tanière pour nous conter ses histoires de cœur. Ecorchée et frémissante, sa voix est bien mise en valeur par une instrumentation à la fois variée (lap-steel, guitare acoustique, violoncelle, …), subtile et discrète. L’univers de The Wooden Wolf est à la fois mélancolique et boisé. Si certains morceaux peuvent paraître plus longs comme « Something in the Ground » ou « Black Velvet » qui dépassent tous les deux les 7 minutes, le Français a le bon goût d’enrichir ses compos folk de refrains pop ; ce qui les rend d’autant plus efficace. Certaines plages flirtent tout simplement avec la perfection. Et tout particulièrement « Palace of Sin », « When your Body Takes », « Only Someone Burning » ou encore « Your Drinking Shoulders ».
Cet opus est hanté par les spectres d’illustres folk singers, tels Will Oldham (NDR : il est encore vivant !) ou Elliott Smith voire Jason Molina (NDR : eux sont passés dans l’autre monde). D’ailleurs, Alex Keiling rend hommage à ce dernier sur l’ultime plage de l’opus, « Molina’s Blues ». La classe !