Dear Leader, petite formation de Boston, connaît un succès assez inexplicable en Flandre. Après tout ils sont américains et c’est déjà peut être une raison de leur succès. Amateurs de rock héroïque, d’hymnes sociaux, vous serez servis. Lorsque le chanteur éructe, on imagine un quelconque chevelu, le torse nu, à la tête d’un groupe de métal. Il n’en est rien. Ex Sheila Divine, Aaron Perrino porte des lunettes et sa coiffure est, ma foi, fort classique. Il a plutôt un look de nerd et accomplit des efforts surhumains pour faire sortir un semblant de son de sa bouche. On a mal aux cordes vocales pour lui. Mais il trouvera peut être grâce auprès des fans de Bono. En 2007 il semble pourtant que le rock pompeux soit passé de mode.
Difficile donc de s’attacher à ce disque, à l’exception peut être de deux titres : « Radar », single potentiel, et en fin de parcours, « Every Man ». Sous un format long (5 minutes), il semble mieux maîtrisé et embrasse des sonorités grunge réminiscentes de Soundgarden. Il nous entraîne cependant vers un bonus caché, pas vraiment utile. Enfin, petite mention spéciale à la pochette qu’on ne se lasse pas de regarder. A vérifier en live à l’occasion d’une tournée belge passant par Anvers et Hasselt, début octobre