Connus surtout grâce à certaines de leurs compos utilisées en toile sonore de nombreuses séries américaine à succès (« Grey’s Anatomy », « The 4400 », l’excellent « Rescue Me », le pathétique « Bones »…), Thirteen Senses nous propose son second recueil. Surproduit, ce « Contact » est presque en tous points similaire au premier. Vu ses faux airs de Mew, le quatuor aurait facilement pu tirer son épingle du jeu. Mais, souffrant d’une trop large carence en subtilité et originalité, il épouse, encore plus que sur « The Invitation », le profil d’émule insipide et carrément rasoir de Keane. Certains iront jusqu’à citer Coldplay. Mais il s’agirait d’une insulte envers ces derniers. Car leur inspiration est incomparable avec celle, quasi inexistante, du sujet de cette chronique. On en aurait presque envie de vous livrer une review des séries susmentionnées plutôt que de s’étendre sur le cas de ces Anglais. Ironique que ces quatre jeunots aient l’audace de dénommer leur formation ‘Treize sens’, leur ouïe ayant certainement du s’égarer quelque part en chemin vers le studio…