Quand on parle de l’Islande, on pense inévitablement aux fjords, aux volcans ou à Björk. Et pourtant, il y existe une scène underground particulièrement dynamique. Mais elle est loin d’avoir pignon sur rue.
Singapore Sling ne figure pas parmi les moins inconnus. Demandez à votre barman de quartier, ils a certainement vu traîner les musicos, dans son estaminet, un soir ou l’autre. Toujours prêts à vomir quelques litrons.
On pourrait tracer des parallèles ; mais pour cet elpee, on devrait plutôt faire le grand écart. Et comme on n’était pas échauffé, le claquage de prostate s’est révélé franchement douloureux.
Friand de reverb et saturation, le groupe tourne depuis une dizaine d’années, tout en cherchant à gratter la peinture écaillée. Autrement dit, on ne peut pas dire que sa musique soit particulièrement originale. Imprimée sur des accords répétitifs et minimalistes, elle est plutôt conventionnelle. Ce qui ne l’empêche pas d’aligner régulièrement et avec beaucoup de sincérité des rondelles qu’on écoute pendant l’apéro aux tréfonds d’une murge vinassée. A l’instar de ce « Psych Fuck ».
De bons piliers de comptoir pour se faire une petite belotte, quoi. Patron, la prochaine tournée, c’est pour moi !!