Le 5ème opus du Néerlandais Johannes Sigmond, aka-Blaudzun (NDR : le patronyme est inspiré du nom d’un cycliste danois, qui a usé ses pneus de vélo, au cours des années 60…), constitue la première partie d’un triptyque qui sera donc enregistré en 3 actes au sein de différents studios, lors de périodes bien distinctes… le tout dans des conditions quasi-live.
Un cinquième elpee symbolisé par « Jupiter », la 5ème planète du système solaire… Premier constat : il s’agit de l’œuvre la plus pop de l’artiste qui ose, sans le moindre scrupule, le recours au saxo (« Everything Stops ») ou aux guitares légères et captivantes, réminiscentes des 80’s. Le concours de Tom Stewart (au piano), de son frère Jakob (à la guitare) et de Simon Levi (à la batterie) insuffle une belle dose d’énergie aux compos, des morceaux qui semblent s’inspirer du lyrisme d’Arcade Fire sur l’enflammé « Here is to Now », sans toutefois atteindre une même incarnation. En un peu plus de 30 minutes, le rock spasmodique du Batave parvient à réchauffer le bout de nos oreilles, grâce à des mélodies rock racées, bienvenues au cœur de ce climat polaire…