« A Scar is Born » ! Le titre annonce la couleur… Plus étonnant, William Wilson est de nationalité italienne. Et cet opus n’est pas destiné à nous faire pleurer de rire, mais plutôt pour nous plonger au cœur d’une profonde mélancolie. Ce mystérieux artiste sicilien s’est inspiré d’une nouvelle d’Edgar Allan Poe sur le dédoublement d’identité (tiens, tiens…), afin de choisir son patronyme. Il nous propose son 3ème elpee, un disque dont les compos plutôt rock peuvent se révéler tour à tour ténébreuses (« Whispers »), lyriques (« Omid ») ou à coloration folk (« The Other One »). Mais en général, le climat n’est pas à la fête tout au long de « Whispers: A Scar is Born ». Le ton est même parfois grave. Et les chuchotements accentuent cette impression. Ce qui n’empêche pas Wilson de tisser de belles mélodies ou d’accélérer quelque peu le tempo (« The Same Fuckin’ Shit »), de manière à apporter davantage de nuances à une œuvre parfois austère. Maintenant si vous appréciez ce type de musique, vous risquez fort d’adopter rapidement cette nouvelle ‘Scar’…