Ropoporose est une histoire de famille… ‘Ro’ comme Romain (batterie) et ‘Popo’ (chant et guitare) comme Pauline, sont frère et sœur. Manifestement, un beau projet commun ! Une aventure familiale née à Vendôme et fortement influencée par la quintessence du rock indépendant de ces 20 dernières années. Et après avoir publié l’excellent « Elephant love », en 2015, le duo propose aujourd’hui une suite : « Kernel, Foreign Moons ».
L’inspiration du tandem français navigue à la croisée des chemins de Blonde Redhead (« Moon ») et Sonic Youth (« Guizmo »). Entre mélancolie (« Moon »), délire indistinct, si bien incarné par Deerhoof (« Faceless Man ») et intensité sonique alimentée par des guitares musclées (« Horses »), l’opus pose un pied dans la noise indie (« Spouknit ») et l’autre dans la pop déviante (« Holy Birds »). Ajoutez-y, une tachycardie rythmique quasi-math-rock et une excellent mise en forme signée Thomas Poli, guitariste de Dominique A et Laetitia Shériff, et vous atteindrez le cœur de ces lunes étrangères… Dans ces conditions comment résister à pareille confirmation ? Un conseil : n’essayez même pas !
Ne manquez pas le concert de la frangine et du frangin qui se déroulera ce 7 avril, à l’Atelier 210 de Bruxelles…