Deux ans après avoir publié son dernier elpee, Jane Weaver propose son huitième. Intitulé « Modern Kosmology », il est paru sur le label anglais Fire Records (Howe Gelb, Half Japanese, The Chills). Il y a une vingtaine d’années que la native de Liverpool gravite dans le milieu du pop/rock britannique ; sans toutefois jamais être parvenue à séduire le grand public. Pourtant, elle ne manque pas de talent, multiplie les collaborations et parvient constamment à se renouveler. Elle s’est ainsi déjà frottée au shoegaze, au folk et même au folktronica.
Outre les parties de guitare, « Modern Kosmology » fait également la part belle aux claviers. Il s’ouvre par « Did You See Butterflies » et « Modern Kosmology », deux pistes hypnotiques et psychédéliques. Davantage minimaliste, « Slow Motion » est tracé par une ligne de synthé. Le ton est plus vif tout au long de « Loops in the Secret Society » et « The Architect », deux pistes au cours desquelles la guitare est bien plus présente. Malcolm Mooney, premier chanteur du groupe Can, vient poser sa voix sur « Ravenspoint ». Et celle de Jane est parfaitement adaptée aux autres plages. Finalement, si le sens mélodique des compos est particulièrement soigné, aucun titre ne se détache d’un ensemble. Normal, car toutes les compositions qui figurent sur ce long playing sont de bonne facture. En espérant que ce nouvel essai puisse permettre à Jane Weaver d’être reconnue à sa juste valeur, qui serait par ailleurs amplement mérité…