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Meredith Spécial

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C’est la sortie du premier album d’un duo franco-belge. Lyonnais, Prat n’est pas un inconnu, puisque avant de se lancer dans ce nouveau projet, il a milité comme drummer au sein du backing group de Joe BeL, qu’il a quitté, il y a déjà deux ans. Chez King Child, il se consacre également au Therevox (NDR : un clavier/synthétiseur analogique) et au piano électrique. Bruxellois, Quentin Hoogaert se réserve le micro et la gratte semi-acoustique. Ce n’est pas la première fois que ces deux musicos partagent une même aventure, puisqu’ ils avaient déjà collaboré à celle de Leopold Tears et, plus tard, de Redrocks, un combo neo prog lyonnais. Le line up de King Child implique également le bassiste David Kostman (ex-Morpheus Secrets et Dario Mars and The Guillotines), le guitariste Philip Bolten (ex-We Stood Like Kings, il a également côtoyé Elia Fragione, Denis K et Magy Tyson) et le pianiste de jazz Camille Mouton (il milite chez le Honey Jungle Trio ou au sein de son propre quartet). Les trois musicos se consacrent également aux synthés.

Ce premier opus nous invite à vivre un voyage intemporel. Mais ce qui frappe à première écoute, c’est la voix de ténor de Quentin. Couvrant plusieurs octaves, elle évoque tour à tour Ozark Henry, Thom Yorke et surtout Matthew Bellamy.

Le titre maître ouvre l’elpee.

 « 23 Février » raconte l’histoire d’une fille victime de harcèlement dans la rue. Une chanson écrite entre les attentats de Paris et de Bruxelles. La voix de Quentin semble modulée comme un instrument. Les ivoires illuminent cette ballade délicate. 

« Désert » traite des dégâts causés par l’homme à notre planète, un comportement qui provoque cataclysmes et changements climatiques. Une véritable ode à l’écologie participative.

Expérimentaux, « Ghost Dance » et « Grief » adoptent un profil plutôt prog/rock.

Synth/pop, « Bending Time » nous replonge dans les eighties, sans doute dans l’esprit de Crowded House, même si on y décèle des traces d’XTC.

Inspirée de Claude Debussy, « 1ère Arabesque » constitue la pièce centrale du long playing, une piste propice au calme et au recueillement...

 « Butcher », « Monsters » et « Opal » baignent au sein d’une forme de mélancolie douce, et tout au long de ce dernier morceau, le spectre de l’irlandais Duke Special plane...

Chargé d’émotion, « True Romance » met une dernière fois en exergue le talent vocal de Quentin…

Finalement, bon nombre de titres de cet LP pourraient servir de B.O. à des courts-métrages consacrés à des hommes ou des femmes, dont l’existence est parsemée d’obstacles…

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: King Child
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Pieuvre / Inouie Distribution (Promotion : Urban Invaders)
  • Date: 2017-10-13
  • Rating: 4
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