Ep 5 titres (NDR : un peu plus de 25 minutes quand même) pour ce quartet californien, issu de Claremont, très exactement. Un disque qui fait suite à deux albums, « 13 », paru en 2007 et « Disappear », en 2010.
Ojos Rojos pratique une forme de shoegaze qui doit autant à Ride, My Bloody Valentine que Dead Meadow. Et les 26 minutes de « Sons of love and death » ne dérogent pas à la règle. Les sonorités de guitares sont lysergiques, torturées, saturées, grinçantes, chargées de feedback ou de fuzz… Les voix éthérées, languissantes, la basse, circonstanciellement hypnotique et les drums, offensifs. « Say goodbye » se distingue par sa jolie accroche mélodique alors que la trame du titre final, « So free », adopte un profil hypnotique. A conseiller vivement aux nostalgiques du style ! Manque plus que la fumée pour choper les yeux rouges…