Premier album pour Valparaiso, un groupe parisien né sur les cendres de Jack the Ripper et de The Fitzcarraldo Sessions. Drivée par les frères Mazurel, elle implique également le batteur Thomas Belhom, le guitariste Mathieu Texier (Les Hurleurs) et Adrien Rodrigue, un autre ex-Jack the Ripper.
Véritable tourbillon de noms au générique de « Broken Homeland », la formation parisienne y invite, en effet, une belle brochette de collaborateurs, dont Phoebe Killdeer (Nouvelle Vague), Dominique A., Rosemary Standley (Moriarty), Julia Lanoë (Mansfield Tya), Shannon Wright, Howe Gelb (Giant Sand) et Marc Huygens (Venus, JOY)… sans oublier John Parish qui se consacre au chant, à la guitare, au mixage et à la production ! Tel le port chilien dont il porte le patronyme, Valparaiso souhaite devenir un endroit d’échanges et de partages musicaux. Et la mission est plus que réussie… Sur d’élégantes instrumentations (rappelant Calexico ou Tindersticks), enregistrées entre Bristol, Versailles et Bruxelles, les musiciens viennent poser leurs voix et autres instruments pour alimenter des titres aux ambiances diverses. Outre le spoken word de Rosemary Standley tout au long de « Fireplace », la fougue de Shannon Wright sur « The River », la country alternative chère à Howe Gelb ou la langueur de Josh Haden (Spain), le long playing recèle des titres en français auxquels participent Dominique A et Julia Lanoë. Plus qu’un simple caprice collectif ou un concept album bateau, « Broken Homeland » constitue un beau laboratoire d’idées… et un port d’attache incontournable !