Musiczine recherche des collaborateurs.

Tu as une très bonne connaissance musicale et tu souhaites participer à l’aventure Musiczine.net ? Tu es passionné, organisé, ouvert, social, fiable et appliqué ? Tu as une bonne plume ? Alors n’hésite plus : rejoins-nous ! Vu l’ampleur prise par Musiczine et…

logo_musiczine

Le 7ème art soviétique inspire Bodega…

Le nouveau long playing de Bodega "Our brand could be yr life" paraîtra ce 12 avril 2024. En fait, il s’agit d’un ‘remake’ de l'unique LP de Bodega Bay, l'ancien groupe de Ben et Nikki, un disque auto-édité de 33 titres qui remonte à 2015. Sur cette nouvelle…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Manu Chao - Bau-huis
mass_hysteria_ab_10

Mot Dit Spécial

Écrit par
&

Deux chansons du nouvel album de Guillaume Ledent se penchent sur le sort des réfugiés. D’abord celui d’une enfant (« Malaïka »), scolarisée chez nous, mais renvoyée au Mali, son pays d’origine. Puis du drame vécu par les migrants qui tentent de franchir la Méditerranée (le très beau « Si c’était nous »). En fait, il pose un regard d’enfant (ou d’un adulte qui aurait conservé cet esprit) sur le monde d’aujourd’hui. Notamment. Et si « Le 81 » traverse la capitale européenne, c’est en rappelant qu’on y croise une population multiculturelle. Une compo interprétée d’un ton pourtant insouciant. Guillaume chante une nouvelle fois à la manière de Richard Gotainier sur deux pistes. Tout d’abord « Emilie parfaite ». Elle est amorcée sous un angle vocal celtique, avant d’épouser des boucles électro, presque new wave et des chœurs. Des chœurs qu’on retrouve sur le versatile « Meskekon t’a fait », même s’ils s’autorisent des envolées à la Blur, une compo qui remémore les départs en vacances, au Sud de la France, dont le trajet en voiture est plombé par les embouteillages. « Maman s’affole » s’intéresse à l’inéluctable temps qui passe et, bien sûr, à la vieillesse. Ballade, « Dimanche flanche » traduit le hantise de la veille du lundi, quand on sait qu’il faudra bosser ou retourner sur les bancs de l’école. Dispensable. Caractérisé par sa jolie mélodie et ses cordes limpides, « Obago » lorgne vers Laurent Voulzy. Le titre maître est dominé par l’élégance du piano jazzyfiant, mais ponctué par des interventions free au saxophone, accordées en fin de parcours. Subtilement dynamisé par ses rythmes africains, « Ecureuil » est à la fois ensoleillé et dansant. Dansant comme l’hypnotique « Machine ». Enfin, après l’intro truffée de bruitages électro. Et en peu de mots. Car des mots, il en est pourtant question tout au long de cet opus. Des jeux de mots et de la poésie pleine de fraîcheur… Et si vous ne partagez pas cet avis, libre à vous de le modifier, après avoir écouté cet essai… avant de le transformer…

Informations supplémentaires

  • Band Name: Guillaume Ledent
  • Genre: Chanson française
  • Label Prod: COD&S
  • Date: 2018-02-19
  • Rating: 3
Lu 731 fois
Plus dans cette catégorie : « Hymns to the night Nebula Septem »