La carrière de ce chanteur/guitariste originaire de St Louis est exemplaire, dans l’univers du blues/rock. Mike vient d'ailleurs d'être nommé ‘Artiste blues rock de l'année’ lors de la Cérémonie de remise des ‘Blues Awards’ de la Blues Foundation. Il signe ici son 14ème elpee !
Embarquement pour des "Mississippi nights". La slide de Mike et le piano Lewis Stephens soutiennent parfaitement la voix cassée. Une voix qui nous emporte tout au long du titre maître, une plage qui baigne au sein d’une excellente ambiance. Idéale pour le ‘live’ ! Et cette voix est vraiment proche de Ray Charles, tout au long de "The world we live in", un blues lent savoureux caractérisé par un toucher de cordes saturé de feeling. "Old black graveyard", aux intonations volontiers dramatiques et "Damn shame" sont deux autres plages indolentes. Paru en 1974, "I wouldn't treat a dog" est un hit signé Bobby Bland. Délicatement soul et funk, la version roots est superbe. Mike et le redoutable Bernard Allison partagent les cordes sur le funk nerveux "Mama don't like no wah wah", ce dernier favorisant son jeu sur les pédales. Mike Zito affiche une grande sérénité dans l'exercice du Memphis blues, qu’il soit rythmé comme sur "Dying day" ou funky, tout au long de "Back problems". De toute bonne facture, cet opus s’achève par le rock'n'roll classieux "Trying to make a living", un hit chanté par Bobby Saxton en 1960 !