Pour enregistrer cet album, le trio bruxellois a reçu le concours de Mike Black et Rémy Lebos, à la production, ce dernier se chargeant également de la masterisation. Un disque qui s’intitule « A Supernaut », en référence à « Supernaut », titre d’un album de Black Sabbath, paru en 1972. C’est également une des influences majeures de ce trio bruxellois. Sisters of Mercy, en est une autre. Blues gothico-atmosphérique, « The sword part 2 » en est une parfaite démonstration. Et surtout « The future ». A cause de la voix qui épouse les inflexions d’Andrew Eldritch. Mais également le spectral « Shadow », même si on y décèle des traces de Nine Inch Nails, tout comme sur l’incantatoire « See me ». L’opus s’ouvre par « Ice », un morceau hypnotique et aux chœurs opératiques réminiscents de… Magma. Certaines compos circulent à une cadence effrénée. A l’instar du titre maître et de « Xeption », sortes de danses du scalp (NDR : cette voix aiguë !) débridées. Maléfique, « Deep inside » s’enfonce au cœur d’un univers ténébreux hanté par Marylin Mansun et Sabbath (NDR : le tout premier elpee !) Et le long playing s’achève religieusement par « Fantomas begins », une plage assez brève jouée sur un orgue d’église…