Il y a quelques mois, votre serviteur chroniquait l’album « The Imperfect Sea » de Penguin Cafe. Il s’agissait du premier elpee gravé par Arthur Jeffes qui avait voulu, quelque part, ressusciter le projet imaginé par son paternel, en 1974. Un disque publié sur le label anglais, Erased Tapes (Nils Frahm, Olafur Arnalds,…) La même écurie a décidé de rééditer « Union Cafe », un opus du collectif originel. Brian Eno avait été charmé par les qualités de l’orchestre, dès le départ, et l’avait pris sous son aile. « Union Cafe » constitue le cinquième et dernier album de ce groupe. Paru en 1993, il est rapidement devenu culte. En 1997, le leader et fondateur, Simon Jeffes décède…
« Union Cafe » est découpé en seize pistes. Elles sont toutes issues de la plume de Simon Jeffes. Pour la circonstance, il a reçu le concours d’une trentaine de musiciens. Si le piano sert de fil rouge, l’instrumentation s’avère particulièrement riche, le collectif prenant le soin de varier les climats. De ce long playing, impossible de ne pas passer à côté de la version du traditionnel « Discover America », dont la mélodie est restée incontournable...
L’initiative d’Erased Tapes (NDR : une écurie en vogue !) permet de (re)découvrir le projet de Simon Jeffes. A cette époque, Penguin Cafe Orchestra était parvenu à extraire la musique classique et le jazz de son carcan d’initiés et de disciples. Quelques décennies plus tard, manifestement, ce travail de précurseur a payé…