Un architecte paysagiste, victime d’un vol, retrouve son bien ainsi que celui qui l’avait chapardé et tombe éperdument amoureux… de la mère de ce dernier. Tout serait parfait dans le meilleur des mondes si l’architecte n’était pas (bien évidemment) déjà marié. Le décor est planté et le casting casté (Jude Law, Juliette Binoche, Robin Wright Penn). Ne manquait plus à Anthony Minghella (scénariste des ‘oscarisés’ « Cold Mountain » et « The English Patient ») d’octroyer un univers sonore à son histoire. Pour ce faire, il fait appel au compositeur Gabriel Yared ainsi qu’à Underworld, dans l’espoir de créer une B.O. dans laquelle la lettre 'O' pour 'originale' prendrait enfin tout son sens. Pari manqué. Bien que très joliment produite, cette collaboration n’échappe pas au piège infernal de la bande son instrumentale. C’est-à-dire son indissociabilité de l’œuvre cinématographique dont elle est issue. Il serait donc judicieux d’attendre la sortie du film (prévue pour mars 2007) afin d’en évaluer la cohérence audiovisuelle.