Trio toulousain, Candélabre nous replonge au cœur même de la dark wave du début des eighties ; tintinnabulantes, cristallines, les sonorités de cordes évoquant tour à tour Cocteau Twins ou The Cure. La basse est bien post punk et le recours aux synthés ainsi qu’à la boîte à rythmes accentuent le climat mélancolique, gothique, de l’expression sonore, climat hanté par la voix spectrale, fragile et incantatoire de Cindy Sanchez, sorte d’hybride entre Elisabeth Fraser, Dolores O’Riordan et Sinéad O’Connor, qui lorsqu’elle est overdubbée rapelle alors les échanges opérés entre Miki Berenyi et Emma Anderson, chez Lush.