Fondé en 2012, Imperial Age est particulièrement apprécié par les musiciens de Therion. Pas étonnant que le groupe suédois les ait invités à assurer le supporting act de sa tournée. Et puis qu’il ait reçu le concours de la moitié de ses membres. En outre, la formation russe a également bénéficié de la collaboration du chœur de chambre du Conservatoire de Moscou ainsi que de Sergei Lazar (Arkona) à la mise en forme. Vu le contexte susvisé, vous vous doutez bien qu’Immperial Age pratique du metal symphonique.
En 2016, son Ep « Warrior Race », avait recueilli des critiques favorables sur la scène internationale, un disque qui faisait suite à « Turn The Sun Off! », paru en 2012. « Atlantis » constitue donc son second elpee. « Atlantis » désigne, dans la mythologie grecque, les filles du Titan Atlas. C'est aussi le nom choisi par Platon pour évoquer le continent disparu…
Théâtral et mélancolique, « The Awakening » véhicule des accents slaves. Un morceau d’entrée de plus de 14 minutes caractérisé par des chœurs riches et puissants. Une puissance qu’on retrouve sur « The Legacy Of Atlantis » et « Domini Canes ». Plus paisibles, « The Monastery » et « Life Eternal » se distinguent par leurs chœurs grégoriens, un peu dans l’esprit de Muse, Epica ou Dream Theater…
Des chœurs qu’on retrouve encore sur l’emphatique « Love eternal », une plage qui aurait pu naître de la rencontre entre les Chœurs de l’Armée Rouge et un orchestre symphonique, mais sous un angle métallique…
L’intensité monte en puissance tout au long de l’impérial, « Islands In Time »…
L’opus s’achève par un « And I Shall Find My Home » démoniaque et dévastateur.