Wild Nothing, le projet solo de Jack Tatum, voit poindre ses 10 ans d’existence en gravant « Indigo », un 4ème album tout en nuances dans ce genre vaporeux qualifié de dream-pop (mouvement lancé par des artistes comme Violens, Twin Shadow, Neon Indian, Washed Out) … Aujourd’hui établi à Los Angeles et bénéficiant du concours de Jorge Elbrecht (Violens encore…) à la production, l’Américain lorgne vers la pop des années 80 –celle de Roxy Music, Prefab Sprout ou encore Tears For Fears– à travers ses saxos (« Partners in Motion ») et synthés de circonstance. Le son est toujours mélancolique mais moins ‘brumeux’ via une voix mixée plus en avant. Un album parfaitement réalisé auquel il manque peut-être quelques mélodies imparables…