Chris Robinson Brotherhood
Chris Robinson n’est pas inconnu des fans des Black Crowes, puisqu’il était le chanteur de ce groupe yankee.
Après l’avoir écouté plusieurs fois, sans véritablement convaincre son auditeur, ce sixième LP du CRB finira au rayon ‘Rock Classic’. Il est fort peu probable qu’il ressortira de son bac pour finir usé par le diamant de votre platine. Ce ne sera pas dû aux musiciens qui sont néanmoins des pointures dans leur domaine mais plutôt à un manque de créativité, de folie qui suscite les ‘Waouw !’
L’album se laisse écouter sans piquer l’intérêt. Il risque d’induire la somnolence du chauffeur écoutant les morceaux de cet opus en streaming au volant de sa voiture.
Trois morceaux sur dix ont un peu bousculé mon indifférence. Il s’agit tout d’abord de « Rare Birds », par son côté plus groovy. Ensuite « Madder Rose Interlude », un intermède psycho-déjanté de 43 secondes. Et enfin le titre final, « Smiling Epitaph », qui réveille l’écoute de cet elpee dans sa dernière minute. Hélas l’épitaphe joyeuse est tardive pour cet essai transpirant la routine transportée par les ‘serviteurs du soleil’. Me semblerait qu’il y avait comme une éclipse le jour de sa conception.