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A l’origine, Dirty Sound Magnet était un quatuor au sein duquel militait le chanteur Didier Coenegacht. Après son départ, le band a déniché un remplaçant qui finalement n’a pas fait long feu. Bref, après une trentaine de dates de concerts, le trio fribourgeois s’est trouvé devant une impasse : jouer de la musique instrumentale ou choisir un de ses membres pour se consacrer au micro. Finalement, c’est le guitariste Stavros Dzodzosz qui s’y est collé et le bassiste ainsi que le drummer ont décidé d’assurer les chœurs. Et le résultat est plutôt convaincant. Pour preuve, le second long playing de la formation. Si la voix de Stavros est plus âpre qu’éthérée, les harmonies vocales évoquent régulièrement Mercy Rev voire Flaming Lips. Musicalement, hormis la première partie de « Organic sacrifice », un fragment sculpté dans le funk, le reste de l’opus puise allègrement dans la prog. Depuis Genesis à Marillion en passant par le Yes. Sur certains morceaux la guitare est d’ailleurs hantée par Peter Banks, alors que la basse l’est plutôt par Chris Squire. La majorité des plages sont enlevées, complexes, un peu comme si on organisait une hypothétique rencontre entre Mew, Motorpscyho et Can. Parce que le tempo peut aussi adopter un profil krautrock. Comme sur l’hypnotique et orientaliste « Social media girl », une compo enrichie d’un bouzouki. Autre instrument exotique, un balafon s’invite tout au long de « Social mediaboy », une piste soulignée de chœurs ferroviaires. Curieux, le titre maître se résume à un interlude d’une trentaine de secondes, alors que l’opus concède quand même deux tracks plus lents. Tout d’abord « Hashtag love », moment choisi par le gratteur pour nous accorder un solo à la Jimmy Page. Puis l’instrumental « The death of beauty », un final tramé dans les cordes en arpèges et colorée de chœurs célestes.

Enfin, on épinglera les lyrics de cet LP qui traitent du drame et de la solitude de l’homme contemporain dans un monde où les moyens de communication n’ont jamais été aussi développés, alors que les humains communiquent de moins en moins entre eux. Ce qui explique son titre.

Informations supplémentaires

  • Band Name: Dirty Sound Magnet
  • Genre: Metal/Prog/Noise
  • Label Prod: Hummus / Domino Media Group
  • Date: 2019-10-17
  • Rating: 7
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