Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

logo_musiczine

La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

The Sisters of Mercy - 30...
ufomammut_4ad_09

Colorado Spécial

Écrit par
&

A 73 balais, Neil Young a toujours soif d’idéal. Après avoir mené un combat contre la multinationale Monsanto, pour la toxicité de ses pesticides (NDR : notamment le fameux Roundup) en 2015 (« The Monsanto Years »), il a décidé de continuer sur sa lancée, en militant cette fois pour le climat, à travers son nouvel elpee, « Colorado ». Un disque qu’il a enregistré à Telluride, dans les Rocheuses, au sein d’un studio perché à plus de 2 500 m d’altitude. En compagnie de son Crazy Horse. Soit sa fidèle section rythmique constituée du bassiste Billy Talbot et du drummer Ralph Molina, mais sans le gratteur Poncho Sampredo. Momentanément indisponible, il a été remplacé par Nils Lofgren. Et s’il a été emprunté au E Street Band de Bruce Springsteen, il faut reconnaître que depuis 1970, il revient régulièrement au sein du line up, pour remplacer les absents, au pied levé. Comme en 1973, lorsqu’il avait dû relayer feu Danny Whitten, pour enregistrer « After the gold rush ». Cet opus (NDR : le 39ème ? Le 40ème ?), est également dédié à un vieux pote de Neil, Elliott Roberts. C’était aussi son manager depuis 1967 ; et il est décédé cette année à l’âge de 76 ans…

Vu la présence du Crazy Horse, on se doute que l’album sera très électrique. Mais pas seulement ! Car il nous réserve justement l’une ou l’autre plage acoustique. A l’instar du plus country « Think of me », qui ouvre la plaque, un morceau souligné par un harmonica et des chœurs, de « Green is blue », tramé sur le piano ainsi que du bouleversant et personnel « I do », des morceaux qui s’inscrivent davantage dans l’esprit de « Harvest » voire de « Harvest moon ». Sans oublier la ritournelle automnale « Eternity », qui aurait pu figurer sur « After the gold rush », une chanson également balisée par les ivoires.    

Sur les 10 pistes de ce long playing, une seule passe un peu à travers. Et pourtant, elle est bien électrique et est imprimée sur ce fameux tempo tribal, emprunté aux amérindiens : « She showed me love ». S’étalant sur plus de 13’, la compo démarre plutôt bien, mais rapidement elle se complait dans un exercice de style stéréotypé et stérile, alors que banal, le refrain manque quand même de consistance. C’est le seul bémol !    

Touchant et bénéficiant d’une jolie mélodie, « Olden days » évoque justement le décès d’Elliott Roberts. « Shut it down » se distingue par son contraste entre la douceur des harmonies et le bruit corrosif des grattes. « Milky way » est à la fois hanté par « Zuma » et « Cortez The Killer ». Hymnique, l’indolent « Rainbow of colors » est chanté à l’unisson par toute la troupe. Et ces titres sont aussi électriques que brillants ! Mais la meilleure plage est incontestablement le furieux et engagé « Help me lose my mind », au cours duquel le loner alterne chant et débit déclamatoire.

On attend Neil Young et son Crazy Horse en concert près de chez nous. Car c’est toujours sur les planches qu’il atteint sa plénitude...

Informations supplémentaires

  • Band Name: Neil Young
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Reprise / Warner music
  • Date: 2019-10-24
  • Rating: 7
Lu 10222 fois
Plus dans cette catégorie : « Glucose Come »