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The gypsy woman told me Spécial

Écrit par Jean-Claude Mondo
&

L'un est noir, chante et joue de la guitare, l'autre blanc, souffle dans son harmonica. Deux artistes reconnus dans l’univers du blues. Le premier, John Primer, accuse 75 ans. Il vit depuis plus de 40 ans à Chicago. Son haut fait d'armes ? Avoir été membre du Muddy Waters Band durant les trois dernières années de vie du bluesman légendaire. Mais il a également et longtemps accompagné une autre grande figure du blues, Magic Slim, au sein de Teardrops.

Bob Corritore est âgé de 63 ans. Il est propriétaire du Rhythm Room, un club notoire de Phoenix, en Arizona. Au cours des dernières années, il a publié toute une série d’albums, le plus souvent, sous le patronyme, Bob Corritore & Friends. Il avait déjà gravé deux long playings avec John Primer, deux disques parus chez Delta Groove, "Knockin' around these blues", en 2013, et "Ain't nothing you can do!", en 2017.

"The gypsy woman told me" est découpé en douze plages. En studio, le tandem a reçu le concours d'amis, tous excellents musiciens. Essentiellement constituées de reprises signées par de célèbres bluesmen, les sessions se sont déroulées dans une ambiance propice aux jams.

Dynamique, le "Keep A-driving" de Chuck Willis (NDR : un artiste trop tôt disparu à l'âge de 30 ans) ouvre l’elpee. "The gypsy woman told me" est issu de la plume de Muddy Waters. La reprise, qui met en exergue le piano de Bob Welsh, la slide de John et bien sûr l'harmo, est impeccable et nous entraîne au cœur du Chicago southside. L’adaptation acoustique du "Gambling blues" de Lil' Son Jackson (NDR : un Texan !) est chargée de feeling. Signé Sandy Jones (NDR : c’est lui qui avait composé "Laudromat Blues" pour Albert King, en 1966), il constitue un des sommets de cet LP. Les interventions à l’harmo de Bob sont bouleversantes tout au long du "I got the same old blues" de JJ Cale, une plage qui bénéficie de la participation Jimi ‘Primetime’ Smith (NDR : un pote issu de Chicago) aux cordes. Bob Corritore ressuscite le fantôme de Sonny Boy Williamson 2 sur son "My imagination". Le "Left me with a broken heart" de Jimmy Rodgers nous replonge dans cette superbe ambiance du Chicago de la grande époque. Billy Flynn y brille aux cordes. Tout comme lors de la finale, une reprise du "Ain't gonna be no cuttin' loose" de James Cotton, au cours de laquelle il épaule Bob…

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