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Sideways to new Italy Spécial

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Le titre du deuxième opus de ce quintet issu de Melbourne est emprunté au village New Italy, sis dans la Nouvelle-Galles, au sud de l’Australie, tout en rendant hommage au passé des migrants italiens du siècle dernier. Lors des sessions, et pour la première fois, le band a reçu le concours d’un producteur externe, en l’occurrence Burke Reid (Courtney Barnett, The Drones, Julia Jacklin, …)

Si le remarquable « Hope downs » s’inscrivait dans la lignée de la scène ‘Dunedin sound’ du label néo-zélandais Flying Nun, dont les artistes ont marqué la scène indie des 80’s (NDR : pensez à JPS Experience, The Chills, The Verlaines, Bailter Space ou encore Able Tasman), tout en intégrant quelques références puisées chez Go-Betweens, « Sideways to new Italy » s’ouvre de nouveaux horizons sonores. Plus pop et à la mélodie aussi soignée qu’accrocheuse. Un peu dans l’esprit de Big Star et parfois de Felt. A l’instar de « Falling thunder » ainsi et des ensoleillés « Play » et « Beautiful steven », ce dernier se distinguant par sa ligne de basse particulièrement mélodique. Une ligne de basse qui se met à palpiter sur le délicat « Sunglasses at the wedding », un morceau qui lorgne carrément vers Belle & Sebastian ; la présence d’un synthé et surtout les harmonies vocales, accentuant cette impression. Mais ce sont les plages plus enlevées (ou post punk, si vous préférez), caractérisées par les conjugaisons de guitares savoureusement discordantes, tintinnabulantes, chatoyantes, carillonnantes ou même turbulentes qui font la différence. Depuis le swinguant, chargé d’électricité cinétique, « The second of the first », une piste propulsée par la section rythmique, au percutant et dépouillé « Cameo », en passant par le sémillant « The only one », un titre imprimé sur un tempo new wave, l’ondoyant « Cars in space », hanté par Paul Westerberg » ainsi que le single « She’s there ». Enfin, romantique, tramé sur une guitare sèche jouée en picking », « Not tonight » aurait pu figurer au répertoire des Go-Betweens. On y revient. Bref, un chouette album, même s’il n’atteint pas l’excellence de « Hope downs ». Mais il est fort à parier que R.B.C.F. est en marche vers la gloire…

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