La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

logo_musiczine

L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Zara Larsson 25-02-2024
Manu Chao - Bau-huis

Tainted Lunch Spécial

Écrit par
&

Saul Adamczewski et Lias Kaci Saoudi retournés (définitivement ?) chez Fat White Family, Warmduscher continue son petit bonhomme de chemin. Un parcours ne manque pas de susciter la curiosité. Et puis, tant mieux si ces deux groupes excellent chacun de leur côté. Car oui, ce « Tainted lunch », deuxième opus du band londonien est bourré de bonnes idées. Une nouvelle fois produit par Dan Carey (Squid, Black Midi, Fontaine D.C., The Oh Sees, The Kills, etc.), cet opus est à la fois, excentrique, stimulant, riche et accrocheur. 12 compos en 32 minutes ! Enfin, si on tient compte de l’intro loufoque déclamée par Iggy Pop (« Rules of the game »). Autre invité de marque, la légende du hip hop Kool Keith qui vient poser ses rimes salaces et étranges sur « Burner ». Et vous savez quoi, ce mec pourrait parvenir à convertir un public rétif au rap. Côté rap, derrière son micro ou son mégaphone, Cams Baker Jr slamme plus qu’il ne chante. Et quand il hausse le ton, il le fait un peu à la manière de Jon Spencer, parfois soutenu, pour accentuer le contraste, par des chœurs falsetto. A l’instar du garage/blues « Fill it, don’t spill it ». Ou du sauvage titre maître. Quand ils ne deviennent pas carrément angéliques. Comme sur la rumba déglinguée « Precious things » ou le funky « Dream lotion », hanté par les spectres de James Brown et de Prince. Le funk adopte un profil très 80’s (George Clinton ?) tout au long du premier single « Midnight dipper », mais sous une forme que Beck devrait apprécier (NDR : pensez à « Odelay »). Disco funk, « Disco peanuts » rappelle le « Hit me with your rhythm stick » de Ian Dury, à cause de ce beat électro crade et libidineux. On comprend aussi mieux l’intervention de l’Iguane lors de l’intro, à l’écoute de l’obsédant « Blood load », une piste qui aurait pu figurer sur un des premiers elpees des Stooges. Et on n’est pas au bout de nos surprises, puisque le riff de gratte qui lacère « Grape face » semble calqué celui imprimé sur le célèbre « Double Dare » de Bauhaus. Enfin, aux extrêmes, on opposera inévitablement le bruitiste, chaotique et explosif « The Chimp » au slow gluant « Tiny letters », qui clôt ce long playing audacieux. Et le mot est faible !

Informations supplémentaires

  • Band Name: Warmduscher
  • Genre: Pop/Rock
  • Label Prod: Leaf / Konkurrent
  • Date: 2019-10-31
  • Rating: 9
Lu 820 fois
Plus dans cette catégorie : « The Mother Stone Disturbance »