Avec son regard malicieux, un visage de poupon, une coiffure de jeune premier et une empreinte vocale parfaitement identifiable, Vianney appartient à cette frange d’artistes qui fait le bonheur des (jeunes) dames depuis quelques années.
Agé de 29 ans, le beau gosse n’est pas resté inactif très longtemps, puisque si son dernier elpee éponyme est paru il y a quatre ans, il a développé divers projets, participé à ‘The Voice’ version française, comme juré, et vient de sortir, en pleine période de (re)(dé)confinement, un nouvel opus baptisé « N’attendons pas ».
Était-ce un signe prémonitoire ? Toujours est-il que le titre maître était destiné, au départ, à feu Johnny Halliday. Tout comme « J’ai essayé », par ailleurs, morceau qui figure également sur cet LP.
Artiste prolifique, Vianney poursuit son œuvre dans une parfaite continuité. Une ligne de conduite qu’il traduit dans une écriture simple, directe et accessible, mais traversée en filigrane par une grande sensibilité poétique, la douceur de la voix et l’ajout de cordes accentuant cette impression…
Tout au long de ce nouvel opus, l’auteur-compositeur-interprète se révèle davantage altruiste, intimiste et introspectif. Il nous réserve ainsi des contes parfois touchants, émouvants, dramatiques ou drôles comme « Beau papa », lettre d'amour à sa belle-fille, « Merci pour ça », écrit pour Karim, rencontré dans la rue et qu’on ne regarde pas ou encore « La fille du Sud », jolie déclaration/déclamation à la femme qui partage désormais sa vie. Bref une ligne du temps, un vécu et une réflexion profonde sur le genre humain, en abordant des thèmes qui lui sont chers comme l'amour ou la famille ; chacun d’entre nous devenant à la fois spectateur et auteur de ces histoires d’un jour ou de toujours…
Un album émouvant et très réussi…