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Béber

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lundi, 04 mai 2020 09:41

The fith mechanism (Ep)

Charles in the Kitchen s’est formé en 2011. A Neuchâtel, en Suisse. Un quintet qui, à l’origine, se contente de reprendre des classiques du rock. Puis, progressivement, il commence à composer son propre répertoire, dans un style qu’on pourrait alors qualifier de grunge-punk-rock.

Son dernier Ep, « The Fith Mechanism », en revient cependant à rock plus classique qui met en exergue les sonorités de gratte. Ainsi, les refrains de « Slip to the Night » et « I Wanna Know » se distinguent par leurs tonalités stoner. « The Boy & the Girl » émarge carrément au punk. Et le disque de s’achever par le survitaminé « You never talk », un morceau de plus de 6’30 qui ne lésine pas sur les solos de guitare.

Quoique bien maîtrisées, les compos souffrent quand même d’une carence en originalité. Si bien que finalement, on ne peut pas dire qu’il soit parvenu à susciter l’intérêt de votre serviteur…

dimanche, 26 avril 2020 17:31

A votre convenance

Si vous souhaitez prendre un bon bol d’air frais tout en restant confiné. Si vous souhaitez prendre un bon coup de jus, histoire de vous changer les idées, alors ce nouvel album d’Excellente Attitude est pour vous. Il y a maintenant plusieurs années que les deux Mouscronnois exilés à Bruxelles propagent leur bonne humeur en écumant les scènes belges. « A votre convenance » fait suite à « Bienséance, étiquette et galanterie », paru en 2017. Le nouvel opus reprend les choses là où le duo les avaient laissées. Toujours très poliment, les deux hu(r)luberlus vous assènent leurs brûlots à la figure. En extrapolant, on pourrait décrire le style comme issu d’un croisement entre Gâtechien, Mr.Bungle et la musique traditionnelle bouddhiste. Le tandem prend un malin plaisir à briser tout ce qui peut, de près ou de loin, ressembler à une structure. Ainsi, le temps d’un morceau, le climat oscille du calme à la tempête. Tout en agrégeant riffs de basse et frappes de drums, les deux poètes viennent déclamer leurs vers.

Avouons-le, se faire retourner les neurones n’aura jamais été réalisé de manière aussi courtoise. Ces messieurs sont des gentlemen. Alors si cet elpee est à savourer « A votre convenance », en cette période de confinement, il tombe à pic…

lundi, 20 avril 2020 10:05

Trinity Thirty

Alors qu’il débarque à l’aéroport de Rio de Janeiro, Scott Monteith entend la reprise du « Sweet Jane » (NDR : un titre composé par Lou Reed) de Cowboy Junkies, un groupe de country alternative canadien, et se remémore avoir beaucoup écouté et aimé « The Trinity Session ». Hasard du calendrier, l’elpee est paru trente ans plus tôt. Scott Monteith (NDR : mieux connu sous le pseudonyme de Deadbeat, il est considéré comme un pilier de la scène électronique berlinoise, où il s’est exilé) y voit l’opportunité de célébrer cet événement. Après avoir contacté les membres de Cowboy Junkies et recueilli leur approbation, il se lance dans une relecture intégrale de ce classique country/folk. Pour l’accompagner dans l’aventure, il fait appel à Fatima Camara, une musicienne active au sein de cette même scène. Le duo se lance alors dans une réappropriation du long playing « Trinity Thirty ». Pas question de guitare acoustique, accordéon ou autres instruments organiques, puisqu’ils ont été remplacés par des claviers et une boîte à rythmes. A l’instar du morceau original, le climat est glacial et le rythme langoureux. Même que la voix de Fatima Camara est aussi sensuelle que celle de Margo Timmins.

Finalement, Deadbeat & Camara est parvenu, à travers cet LP, à rendre hommage à Cowboy & Junkies. Et pourrait, peut-être, inciter le mélomane à (re)découvrir la mouture originale de « Trinity Thirty ». 

lundi, 20 avril 2020 09:52

Recollection

Si vous vous posiez la question, oui, Tom Leeb est bien le fils de Michel ! Nous essaierons de ne pas lui en tenir rigueur et de ne pas juger son premier album au regard de la carrière du paternel dont l’humour est devenu incontournable. Vu son cv, il faut reconnaître que sa filiation a dû jouer en sa faveur. En effet, outre carrière de songwriter, le fiston est également acteur et humoriste. D’ailleurs, le trentenaire était censé représenté la France au concours de l’Eurovision avant que ce dernier ne soit annulé.

Mais, revenons-en à ce qui nous préoccupe ; à savoir, ce premier album intitulé « Recollection ». L’artiste nous y propose un recueil de treize morceaux sculptés dans une forme de folk/pop. Il y relate ses histoires d’amour déçues et ses tristesses diverses. Rien de bien original à se mettre dans le tuyau acoustique malheureusement. Certes, Tom Leeb chante juste. L’instrumentation est léchée. Mais sa musique est tellement prévisible qu’elle en devient insipide. Pire, ce petit côté ‘fleur bleue’ finit par agacer…

lundi, 06 juillet 2020 18:43

Amyl and The Sniffers

Il n’y a que vingt-neuf minutes sur cet opus éponyme d’Amyl and the Sniffers. Mais il est suffisant pour vous mettre la tête à l’envers et vous permettre de bondir dans tous les sens, histoire de vous dégourdir les jambes en cette période de confinement. On n’en attendait pas moins d’un groupe dont le patronyme est tiré du poppers (composé par le nitrite d’amyle). Sur son premier elpee produit par Ross Orton (NDR : il a bossé pour M.I.A ou encore Arctic Monkeys), ce combo issu de Melbourne, en Australie, propose un rock primaire à l’énergie punk débordante, même si une plage s’autorise une incursion dans le ska-punk (« Monsoon Rock »). L’album démarre sur les chapeaux de roues dès l’ouverture et conserve sa cadence du début à la fin. Hargneuse et fougueuse, la chanteuse, Amy Taylor, crache ses paroles, comme si elles s’adressaient à un auditoire. A la guitare, Dec Martens pose ses riffs frénétiques et n’hésite pas à nous offrir quelques solos bien sentis, parfaitement soutenus par la section rythmique.

Amyl and the Sniffers ne se pose pas de questions à travers cet LP sans fioritures. Un album jouissif qui donne une forte envie de tout envoyer valser ! 

dimanche, 12 avril 2020 10:57

C'est ça

Treize ans après sa séparation, Fly Pan Am est de retour et nous propose un nouvel album. Le premier depuis « N’écoutez pas », paru en 2004. Petit rappel au sujet de ce groupe plutôt méconnu chez nous. C’est en 1996 que Fly Pan Am prend son envol. Il réunit Jonathan Parant (guitare, voix), Jean-Sébastien Truchy (basse, synthés), Félix Morel (batterie) ainsi que de Roger Tellier-Craig. Ce dernier fonde alors une formation qui va devenir une référence dans l’univers du rock : Godspeed You ! Black Emperor ; un combo qu’il quitte cependant en 2003. Fly Pan Am grandit donc dans l’effervescence montréalaise aux côtés des créateurs du label Constellation, tout en développant une musique avant-gardiste oscillant quelque part entre le shoegaze, le krautrock et le post-rock. Il grave quatre albums avant de se séparer. Les différents membres se consacrent alors à différents projets tels qu’Avec le Soleil Sortant de sa Bouche, Pas Chic Chic ou Les Enfants Sauvages.

Quinze plus tard, la formation nous propose un nouvel elpee enregistré à l’Hotel2Tango. Le son de Fly Pan Am n’a rien perdu de son originalité. Le band parvient toujours à agréger les styles (krautrock, post-rock, shoegaze) avec brio. Propulsés par des boucles hypnotiques, les compos sont imprimées sur des rythmes frénétiques. Loin d’être accessibles, les neuf morceaux de « C’est ça » nécessitent plusieurs écoutes attentives avant de pouvoir les apprécier. Il est d’ailleurs nécessaire de s’affranchir des explorations sonores et de démêler les nappes de guitares et de claviers afin que se révèlent les multiples subtilités des compos.

Si vous appréciez la musique expérimentale (enfin, mais pas trop quand même, car le label Constellation a déjà poussé le bouchon bien plus loin), n’hésitez pas à découvrir ou à redécouvrir Fly Pan Am, un combo qui se produira en concert le 25 octobre au Magasin 4.

mardi, 07 avril 2020 16:21

The Livelong day

Fondée il y a déjà 20 ans, Lankum est une formation dublinoise réunissant les frères Lynch, Cormac Demody et Radie Peat. Le concept est simple :  rendre ses lettres de noblesses à la musique ancestrale irlandaise. Le patronyme Lankum s’inspire d’ailleurs de « False Lankum », une ballade folk chantée par l’Irlandais John Reilly, au début du XXIème siècle, 

Pour son deuxième album, paru sur le label britannique Rough Trade, le groupe reprend les choses là où il les avait laissées. Simplement, outre les adaptations des morceaux traditionnels irlandais, il s’attaque aussi au folklore écossais. A l’aide de cornemuses, de différents types d’accordéons (le concertina ou encore le bayan), de flûte irlandaise et d’instruments plus conventionnels (guitare, basse, banjo, …), les Irlandais réactualisent ces hymnes mythiques. Enfin, pas toujours. Certains morceaux adoptent davantage un profil classique. A l’instar de « Bear Creek » qui nous ramène un siècle en arrière dans les campagnes celtiques. Mais c’est lorsqu’il incorpore des touches modernes que Lankum est le plus intéressant. Un véritable tour de force qu’il réalise tout au long de « The Wild Rover », une piste caractérisée par un crescendo à la cornemuse, mais abordée dans l’esprit d’un Godspeed You ! Black Emperor voire Silver Mount Zion. Et puis également en proposant des ballades folk bien contemporaines, comme ce « The Young People » qui aurait pu figurer sur un elpee de Tunng.

Cet LP a reçu de nombreuses critiques favorables, tant au sein de la presse musicale spécialisée (NDR : notamment Mojo) que des médias traditionnels (The Guardian, The Independent, …). Un avis ? « The Livelong Day » est un album à découvrir absolument !

mardi, 07 avril 2020 16:16

Adghah

Originaire d’Agadez, au Niger, Bibi Ahmed était le leader d’Inerane. A l’instar de plusieurs de ses contemporains touaregs, plutôt qu’affronter les forces armées du pouvoir central, le groupe a préféré conduire une révolte musicale à partir des camps de réfugiés dans lesquels ils ont été obligés de se retrancher. 

Bibi Ahmed a été à bonne école. Il a appris à jouer de la guitare auprès de Abdallah ag Oumbadougou, personnage emblématique du blues touareg et de la révolte contre l’oppression nigérienne. Comme son mentor, il pratique une musique passionnée chantée en tamachek, langue du peuple touarègue. « Adghah », son premier album solo, réunit neuf morceaux musicalement minimalistes enregistrés à Francfort. Sur des percussions minimales, le Touareg tisse des lignes de guitare tout en étalant sa dextérité sur les cordes…

Les adeptes de formations telles que Tinariwen, Tamikrest ou Imarhan devraient apprécier.

lundi, 30 mars 2020 12:17

Handfuls of night

Il y a dix ans, Arthur Jeffes reprenait le concept du Penguin Cafe Orchestra imaginé par son père dans les 70’s. Soutenu par le label londonien Erased Tapes, l’Anglais publiait un premier opus intitulé « The Imperfect Sea », une œuvre qui laissait entrevoir, chez le fiston, un futur talent…

Deux ans plus tard, le Penguin Cafe nous propose « Handfuls of Night ». Cette suite s’inscrit dans un style ‘neo-classic’ qui a forgé la notoriété d’artistes tels que Nils Frahm ou encore Olafur Arnalds. Si sur son premier essai, les compositions rythmées étaient richement orchestrées, celles réservées au nouvel LP sont davantage minimalistes, atmosphérique et cinématographiques. Jeffes les construit subtilement, à l’aide de son piano, puis vient y injecter des cordes (contrebasse, violons, …) ou des sonorités émanant d’instruments atypiques comme l’harmonium ou le kalimba. En outre, dans les rythmiques, il n’hésite pas à incorporer des éléments électroniques. Et « Chapter » en est certainement la plus belle illustration.

Si Arthur Jeffes a repris le projet de son paternel, il lui communique une nouvelle identité. Une évolution traduite par la confection d’un superbe album qui s’inscrit cependant bien, dans son époque…

lundi, 30 mars 2020 12:10

Falling

Deux ans après avoir gravé « Halftime for holidays », le trio de Seattle nous propose son quatrième elpee ; un disque publié sur le label Hardly Art Records, filiale de Sub Pop.

Après avoir écouté « Falling », une constatation s’’impose : Peter Richards (chant, guitare) et Claire England (chant, basse) ainsi qu’Andrew Hall (batterie) reprennent les choses là où ils les avaient laissées. Seul changement, les deux premiers cités se partagent l’écriture. Sculptés dans la power pop, les treize plages de cet opus sont toujours aussi énergiques, même s’ils s’éloignent du format punk adopté à l’origine. D’ailleurs, si Claire est responsable des pistes les plus percutantes (NDR : un peu dans l’esprit de Weezer), Peter nous réserve des morceaux davantage psyché. Enfin, côté lyrics, nostalgiques, les compos évoquent leur jeunesse…

Bref, si Dude York n’a pas inventé la poudre, son dernier long playing permet de passer un bon moment, et de sortir quelque peu du climat anxiogène au sein duquel nous vivons pour l’instant…

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