La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Chroniques

Elastica

Elastica

Ensemble aux trois-quarts féminin, Elastica apprécie tout particulièrement les ensembles post punk de la fin des seventies. Blondie, Stranglers, Wire, Fall, Buzzcocks et Magazine, en particulier. Et cette passion se ressent très fort dans sa musique. Ce qui explique sans doute pourquoi, la formation a été taxée de groupe de new wave de la new wave. Et bien sûr, sur son premier opus, on y retrouve le suc de cette époque. Le plus intelligent et le plus excitant, faut-il le souligner? Par exemple celui qu'exhalait la bande à Burnell dans "No more heroes" sur le single "Waking up". Mais le quartet ne se limite pas à exhumer les vertus du passé. Justine, chanteuse guitariste, a séjourné dans le line-up initial de Suede. Elle était même devenue la girlfriend de Brett Anderson. Et cette expérience lui permet, sans doute, d'avoir aujourd'hui une vision plus contemporaine, et surtout astucieuse des nineties. Un peu à la manière de Blur (pastiché, en outre, sur le final "Vaseline") ou même de PJ Harvey pour les thèmes fatalement féministes, désenchantés, exsangues de romantisme. Un disque qui ravira les amateurs de power pop audacieux, chargé d'adrénaline et à l'exubérance juvénile.

 

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The Edsel Auctioneer

The good time music of...

Fondé en 1989, The Edsel Auctioneer implique deux ex-membres de Pale Saints. Soit Ashely Horner et Chris Cooper, apparemment restés en bons termes avec Meriel Barham, puisqu'elle a accepté de participer à l'enregistrement du deuxième album de ce trio de Leeds. La formation a pu également compter sur le concours du leader de Bivouac, Paul Yeadon, et puis surtout de Steve Whitfield (Cure, Mission) à la production. Un album chargé, paradoxalement d'électricité alternative. Tantôt branchée sur le courant pop insulaire (Pale Saints, Teenage Fan Club, Eugenius), tantôt sur le courant noisecore yankee (Dinausor Jr, Hüsker Dü, Buffalo Tom). A la limite garage lorsque les mélodies abrasives, vibrantes s'enflamment et libèrent toute leur intensité créative. Comme sur "11th September 94" et "Haircut". Une constante cependant, les harmonies vocales pudiquement, nonchalamment glacées qui saupoudrent les lyrics existentiels. The Edsel Auctioneer, un nom difficile à retenir, mais un album facile à aimer.

 

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Ednaswap

Ednaswap

Au sein de ce quintet californien, on retrouve Carla Azar, drummeuse qui a côtoyé Wendy et Lisa pendant cinq bonnes années. Et une certaine Annie Preven. Elle a fréquenté les Beaux-arts pendant plus de dix ans, période nécessaire et suffisante pour la dégoûter de la musique classique, puis décidé de laisser tomber son violon pour se consacrer exclusivement au chant... Pour recruter le line up de son groupe, Annie a sélectionné des musiciens particulièrement talentueux. Une preuve de son état d'esprit demeuré perfectionniste jusqu'au bout des ongles. Malheureusement, une association de virtuoses ne débouche pas systématiquement sur un bon groupe. Et encore moins sur la confection d'un bon album. Cet opus éponyme en est une parfaite illustration. La production hyper-léchée a certainement sa part de responsabilité. Mais également l'absence de relief mélodique. Résultat des courses, les treize fragments de cet opus lanternent dans un univers sub Pretenders, sub Lone Justice et dans le meilleur des cas, rencontrent le spectre de Janis Joplin, mais privée de blues...

 

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Echobelly

On

Décidément, la scène pop britannique est en pleine ébullition. Car si le nouvel album de Blur nous a séduits, le deuxième d'Echobelly nous a totalement conquis. Une véritable pluie de singles potentiels s'est d'ailleurs abattue sur "On"... Si Echobelly est aux Smiths ce qu'Elastica est aux Stranglers, il est cependant difficile d'imaginer que Sonia Aurora soit la réplique féminine de Morrissey. A cause de ses inflexions vocales? Peut-être! Et encore... Ses lyrics? Pas du tout, puisqu'ils abordent des sujets aussi contemporains et féministes que l'avortement, la discrimination sexuelle et raciale lorsqu'ils ne se consacrent pas au voyeurisme de la société ou aux abus de consommation de drogues. Musicalement, si le trémolo de guitare rappelle vaguement Johnny Marr, l'expression sonore est beaucoup plus vivace, plus pétillante, plus féroce. Les rythmes découpés au rasoir. Les mélodies contagieuses, venimeuses. L'électricité intense, grinçante, effilée. Et puis la voix inoxydable, sensuelle de Sonia exhale une sensibilité pop instantanée, unique, explorant les émotions les plus extrêmes...

 

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Easy Meat

New facts in the strange case of

Encore un ensemble néerlandais, mais beaucoup plus revivaliste. Flirtant aussi bien avec le rock, le blues, le rhythm’n’blues que le psychédélisme. On a même parfois l'impression de replonger un quart de siècle en arrière en pleine dynamique post blues conduite par des légendes telles que Spencer Davies, Traffic, Small Faces et Jimi Hendrix. Encore que le phrasé de guitare adopté par Thys Muse se révèle, à l'image de Robin Trower, plus filandreux. Et pour accentuer l'authenticité de cette expression passéiste, Easy Meat n'a pas hésité à parfumer le tout d'une pointe d'exotisme… Avec des fleurs ?

 

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Eagles

Hell Freezes Over

"Hell Freezes Over" constitue le premier album du célèbre quintet yankee depuis sa reformation. En fait, il s'agit de l'enregistrement d'un set acoustique accordé pour MTV. Onze fragments enrichis par quatre nouvelles compositions studio. Rien de bien transcendant cependant. Et même des classiques comme "Hotel California" ou "Take it easy" font vraiment pâle figure par rapport aux versions originales...

 

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Die Krupps

Odyssey of the mind

Purs produits de l'école post industrielle de Düsseldorf, Die Krupps et DAF sont considérés, aujourd'hui, comme la genèse de l'electro body music. Non content d'avoir inspiré SPK et Test Dept, ils ont ouvert la voie du succès à Nitzer Ebb et surtout à Front 242. Près de quinze ans plus tard le mythe est toujours en activité. Enfin son guide spirituel, Jürgen Engler. Puisque Ralph Dorper (Propaganda) a cédé le relais à Chris Litz. Jürgen se prend toujours aussi au sérieux et ses lyrics n'ont strictement rien perdu de leur potentiel caustique. Sa musique s'est cependant raffinée, sophistiquée au contact des nouvelles technologies de studio. Le mélange gothique, féroce de rythmes synthétiques et de métal en fusion prend ainsi une coloration plus intuitive, plus cérébrale. Produit par Tony Platt (AC/DC, Motörhead, Cult), "Odyssey of the mind" nous entraîne dans un monde peuplé de "Bladerunners" et de "Terminators", une odyssée cauchemardesque où l'homme vit en perpétuelle peur de la machine...

 

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Devilhead

Your ice cream´s dirty

Encore une formation qui nous vient de Seattle, mais dont le sort semble avoir été épargné par le grunge. Ce qui n'a pas empêché les différents membres du quintette de côtoyer, à une certaine époque, les musiciens de Pearl Jam, de Soundgarden ou de Monster Magnet. Drivé par les frangins Wood, Devilhead élabore une musique étrange, brumeuse, le plus souvent languissante, aux relents de métal, de blues, de rhythm’n’blues, et même de bossa nova ; une musique dont les caractéristiques les moins imprécises pourraient s'inspirer de Led Zeppelin, Prince, Minutemen, Christian Death, Doors, Robin Trower, Robert Wyatt et de quelques autres... Rien de bien diabolique cependant, ni d'insidieusement lubrique, et encore moins de volcanique. Là est peut-être le hic!

 

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Bob Dylan

Unplugged

Il nous semblait que le Zim était particulièrement en forme le jour de l'enregistrement de l'émission "Unplugged", sur MTV. Il avait d'ailleurs eu le bon goût de nous réserver plusieurs de ses classiques. Notamment "Love Minus Zero/ No limit", "Knocking on heaven's door", "All along the watchtower", "The times they are a-changin" et surtout "Like a rolling stone". Malheureusement, les interprétations reproduites sur l'album manquent singulièrement de relief et n'atteignent jamais l'intensité des originales. Problème de production? Possible. Encore que celle-ci ait été confiée à Ed Cherney et Don Was. Mais très envisageable, lorsqu'on sait que Bob s'était totalement sublimé pour concocter son dernier opus, exclusivement acoustique, "Good as I been to you". Faudrait peut-être complètement remixer la bande son!

 

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Anne Dudley

Ancient and Modern

Anne Dudley s'est surtout illustrée à la fin des eighties en compagnie de JJ Jeczalik au sein d'Art of Noise. Ces véritables gourous de la haute technologie parviendront même à remettre le vétéran Tom Jones au faîte des charts, avec "Kiss". Pourtant, Anne avait auparavant collaboré avec des artistes aussi huppés que Malcom Mc Laren, Frankie Goes to Hollywood, Paul Young ou Pet Shop Boys. Tantôt comme pianiste. Ou simplement pour ciseler les arrangements. Et puis, au cours de son adolescence, elle a suivi les cours de musique dite classique. A Londres très exactement. Au Royal et au King's College pour être vraiment précis. Tout au long d’"Ancient and modern", elle a voulu revenir à ses racines académiques. Assistée par un orchestre de 50 musiciens et de 18 choristes, elle a voulu remettre au goût du jour la musique du 15ème siècle dans un contexte contemporain. C'est à dire réarrangé pour les nineties. Un disque assez difficile, à la limite du pompeux qui risque probablement d'incommoder à la fois les mélomanes coincés et les rockers obtus. Difficile dans l'art de manier l'‘ancient’ et le ‘modern’...

 

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