Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

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Zara Larsson 25-02-2024
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Chroniques

Luc Van Acker

Taking Snapshots Vol 1

Tout jeune, Luc Van Acker était déjà intoxiqué par les expérimentations électroniques. A l'âge de dix-huit ans, il a même enregistré des démos dans sa chambre, enregistrements qui donneront lieu en 1980 à la sortie en vinyle de "Taking Snap Shots". Cet opus bénéficie donc aujourd'hui d'une gravure en CD. Et nous supposons qu'un second volume devrait suivre. Ce disque nous entraîne à la découverte des premières influences de Luc. Qui oscillent de Kraftwerk à David Byrne, en passant par Todd Rungreen, DAF et John Foxx. Nous sommes ici très loin des aventures funkysantes de Schriekback et encore plus loin du metalcore ravageur et ravagé auquel il consacre aujourd'hui l'essentiel de sa création.

 

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Vulcain

Vulcain

Vu le patronyme, vous vous doutez certainement que nous sommes en présence d'un groupe de hard rock. Français de surcroît. Qui chante dans la langue de Voltaire, pour ne rien vous cacher. Vulcain traite le metal (en fusion?) à la manière de Trust. Jusqu'à présent, rien de trop répréhensible. Mais il le dénature par le recours systématique aux clichés les plus pachydermiques du heavy metal. Ceux de Van Halen et d'Iron Maiden, en particulier. Or, un éléphant, ça trompe énormément. Pas la peine donc de vous dorer la pilule. Elle serait trop difficile à avaler...

 

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Viva Saturn

Brightside

Lors de la sortie de son premier Ep, Viva Saturn semblait vouloir projeter une vision insulaire, éthérée, de l'Amérique des sixties, image filtrée à travers le scepticisme arrogant de la fin des eighties. Pensez aux Stone Roses. Steven Roback et Matt Piucci vont cependant rapidement revenir à une formule plus classique, laissant remonter à la surface un Paisley Underground très basique. Faut dire que pour leur tout premier album, ces ex-Rain Parade avaient reçu le concours de Chris Cacavas et de Jack Waterson, respectivement claviériste et guitariste du Green On Red originel. "Brightide" confirme ainsi toutes les dispositions affichées sur le précédent opus. Neuf titres de psyché pop trempés dans les mélodies indolentes, blêmes, fragilisées par des harmonies vocales byrdsiennes (NDR: encore!), mais à l'électricité beaucoup plus vivifiante que chez le défunt Rain Parade (NDR: heureusement!). Reste deux compositions qui s'écartent du climat général. Le final: "Out of my body", traversé d'accords de piano sonores, légèrement jazzifiants, presque ‘lennonesques’. Et puis, surtout "Heart of you". Encore plus Beatles que nature. Avec conjugaison de guitares comme sur "While my guitar gently weeps", arrangements sophistiqués, bandes passées à l'envers, vocaux impeccables, refrain irrésistible. Et puis ce petit quelque chose qui accroche instantanément. Evidemment, à l'échelle de Viva Saturn, cette chanson risque plus que probablement de passer à la vitesse d'un météorite…

 

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Velo-Deluxe

Superelastic

Imaginez un peu le bruit d'un aspirateur occupé d'absorber des épingles de sûreté sur un tapis avant d'atterrir dans le sac à poussières. Vous lui administrez une forte dose de grunge, un zeste de popcore (Pixies?) et une pincée de noisy pop (My Bloody Valentine). Et vous obtenez, plus ou moins exactement, le son produit par le premier album de Velo-Deluxe. Un trio qui implique John Strohm, ex-Blake Babies, mais dont l'inspiration semble avoir fait défaut sur son "Superelastic". En fait, à premier abord, on se laisse facilement séduire par la fragilité exubérante de son noisecore, et en particulier à l'écoute de la composition maîtresse qui ouvre le morceau de plastique ; mais au fil du sillon, l'absence de relief nous rend moins réceptif et finit même par nous agacer. On cherche alors vainement l'étincelle. Elle arrivera cependant. Après une bonne heure. "Miracle". L'album est fini...

 

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Uncle Meat (Belgium)

Swallow

Quartet limbourgeois, Uncle Meat s'était illustré lors de l'édition 94 du Rock Rally, en décrochant une très honorable quatrième place. Swallow constitue donc son premier album. Sans concession, âpre, post industriel, torturé, il passe à la moulinette le trash métal d'Helmet et de Black Sabbath. Rien de bien digestif, donc chez cet Oncle Viande, dont le line up implique curieusement Dee J, ex-guitariste du défunt La Muerte, apparemment décidé de reprendre son chemin à la case départ...

 

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Urge Overkill

Exit the dragon

Urge Overkill adore les seventies. Et en particulier les Raspberries, Todd Rundgren, Steppenwolf, T. Rex, Kiss, Cheap Trick, AC/DC et le power pop yankee. Et ils réverbèrent ces échos du passé dans leur musique. Suite logique de "Saturation", "Exit the dragon" implique quatorze fragments aux lyrics capricieux, décapants. Quatorze chansons triturées avec une élégance raffinée et une efficacité fascinante. Le son est effilé, les riffs de guitare jaillissants, saignants, pétillants. Les mélodies contagieuses, menaçantes. Tantôt glamourisées avec le clinquant de T. Rex ("Jaywalkin") voire de Sweet ("And you'll say"). Parfumées de rhythm’n’blues rollingstonien (« Exile on Main Street » ?) sur "Honesty File". Mod au goût Kinks chez "Somebody else's body" et agressivement urbaines pour "The Break" (Blue Cheer). Mais des compositions revues et corrigées par la technologie moderne. Ce qui explique sans doute la qualité et la richesse du son dispensé sur cet "Exit the Dragon". Un elpee ponctué par un inévitable slow languissant, lascif, de près de neuf minutes...

 

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The Sands

The Sands

Lors de la sortie de son premier single, nous nous demandions de quelle nationalité pouvait être cette formation. Nous venons d'en avoir la réponse. Belge. Un groupe issu de Turnhout, pour être plus précis. Et pourtant, son album a été enregistré dans les légendaires studios d'Outpost et de Fort Apache (Dinosaur Jr, Belly, Throwing Muses, Sugar, Morphine, etc.) et produit par le leader de Buffalo Tom, Bill Janovitz. Une fameuse carte de visite pour une formation qui, jusqu'alors était pratiquement inconnue sur la scène musicale. Et c'est vrai que ce disque sonne vraiment américain. Pensez à Buffalo Tom, Dinosaur Jr, voire à Pavement dans sa phase la plus mélodique. Une musique cependant plus popcore que grungecore. Mélancolique, romantique. Souvent nappée de claviers. Avec inévitablement les cordes de guitare claires, tantôt acoustique, tantôt électrique, des drums feutrés, une basse souple... le tout enrichi d'une production léchée, presque sophistiquée. Bref de formidables atouts pour ces Sands. Il reste cependant à souhaiter que ce nouvel espoir noir jaune rouge ne doive pas ramer aussi longtemps que les Scabs, avant de récolter le succès qu'il mérite amplement.

 

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Tad

Infrared Riding Hood

Tout comme Melvins, Mudhoney, Soundgarden et Nirvana, Tad appartient au patrimoine grunge des States. Simplement, Tad s'est toujours plus impliqué politiquement que musicalement. Avec pour résultat une expression sonore qui n'a pratiquement pas évolué au cours des six dernières années. Réduit aujourd'hui à un trio, le combo a fait appel à Jack Endino pour produire son cinquième opus. Figure emblématique, Endino avait d'ailleurs mis en forme leur premier elpee, "God's ball". Mais également "Bleach" de Nirvana et quelques autres œuvres du patrimoine de Mudhoney et Soundgarden. Malgré le concours de l'illustre maître ciseleur, "Infrared riding hood" ne parvient pas à s'extraire de ce climat oppressif, pesant, maladif, qui lui colle aux basques depuis 1989, suppurant un groove paresseux, torturé, tortueux que gangrène les refoulements gutturaux de Tad Coyle. Un éléphant a beau rêver de voler comme un oiseau, il ne parviendra jamais qu'à se vautrer dans la gadoue.

 

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Tupelo Honey

Out of the nursey, into the night

Superbe pochette pour cet ensemble batave qui aurait sans doute mieux fait de consacrer davantage de soin au contenu plutôt qu'à l'emballage. Et pourtant, les deux premiers titres de cet album laissaient présager une suite autrement convaincante. Deux fragments qui mettent en exergue le talent conjugué des deux guitaristes dans la construction ‘garage’ (NDR: pas du garage, bien sûr), aptitudes qui ne se manifestent plus par la suite que dans le seul "To hasty a décision". Le reste fait illusion dans une sorte de passéisme post Sweet faussement glamour, avant de glisser dangereusement vers une pop moelleuse sub Housemartins, engluée par un lead vocal particulièrement agaçant. On atteint même le comble du ridicule, lorsque la mélodie épouse les accents futiles et indigestes de Mardi Gras. Quoique toute analogie avec le carnaval ne serait que pure coïncidence...

 

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Jennifer Trynin

Cockamamie

Lorsque Jennifer a quitté son New Jersey natal, c'était pour embrasser une carrière de journaliste. A Boston, très précisément. En fait, Jennifer avait une idée derrière la tête. Se plonger dans l'univers popcore de la capitale du Massachusetts. Et dans la foulée monter son propre groupe. Un projet qui demandera un temps beaucoup plus long que prévu avant de se concrétiser. Aujourd'hui enfin, elle vient de sortir son premier opus. Un disque inévitablement inspiré par les Pixies. Mais qui obéit à une sensibilité féminine. Pas celle des Throwing Muses ou de Belly. Mais plutôt de Blake Babies, donc de Juliana Hatfield et de Veruca Salt. Une Juliana Hatfield à laquelle Jennifer emprunte certaines inflexions vocales, lorsqu'elle n'épouse pas le timbre caustique de Chrissie Hynde. Album aux mélodies contagieuses, chargées d'intensité électrique, capricieuse, crépitante, "Cockamamie" révèle même une chanson susceptible de devenir un hit single, "Knock me down". Agréable, mais pas vraiment révolutionnaire!

 

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