Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Chroniques

Menswear

Nuisance

Après Suede et Verve, puis Oasis, Blur et Pulp, voici la nouvelle génération des hypes. A votre gauche Cast, à votre droite Menswear. Prêts à devoir vivre, par presse interposée, un duel de styles. Menswear n'en est pourtant qu'à son premier album. Un look BCBG. Des chansons trempées dans l'essence du pop. Douze très exactement sur ce "Nuisance". Capables de recycler une foultitude de styles musicaux. Le punk pop de Wire sur "Daydreamer". Des Undertones chez "Sleeping in" ainsi que "Stardust", hit single en puissance. La new wave de Human League, surtout côté vocal, dans "Hollywood girl". A la mod (!) du Who ou à la manière de Blur, pour le vitriolé "Little miss pint-point eyes". Celui de Take That même, mais adapté à la scène indie, avec "Being Brave". Un Oasis de néo romantisme (Visage, Ultravox)  filtré à travers une section de cordes somptueusement puissante sur "The one". C'est d'ailleurs Nick Ingham, proche collaborateur des frères Gallagher, qui s'est occupé des arrangements. Et puis la ballade sentimentale "Piece of me" dont le minimalisme semi-acoustique est incrusté de superbes interventions de violoncelle (Radiohead ?). Pour clôturer le tout, un morceau caché. "Bones and red meat", sorte de valse bowiesque assez surprenante. Bref un chouette elpee qui a gagné notre estime. Espérons simplement que le combo puisse rapidement dépasser son statut de hype...

 

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The Melvins

Stoner Witch

Pour enregistrer son 8ème album, ce trio californien avait fait appel, l'an dernier, à G. Gorth Richardson (Red Hot, Rage Against The Machine, L7) à la production. Ce qui ne semble pas avoir changé grand chose, l'essentiel de ce "Stoner Witch" triturant un métal, tour à tour trashé, grungé ou hardcoré. Le climat qui règne tout au long de ce disque est si lourd, qu'on ne peut s'empêcher de penser à Black Sabbath ou à Grand Funk Railroad. Toute cette puissance rageuse provoque d'ailleurs une véritable onde de choc (mesurée au degré 8 sur l'échelle de Melvin). Heureusement deux compositions parviennent à sortir indemnes du cataclysme. D'abord, le syncopé "Goose freight train" dont le climat est sinistrement hitchcockien et puis le douloureux et impressionnant "At the stake", digne du meilleur Pearl Jam. Pour le reste, cet opus n'a pas plus de saveur qu'une piquette.

 

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Mellowmen

La voix du mellow

Vous avez pleuré la disparition de Benny B., séchez vos larmes, Mellowman possède toutes les dispositions pour vous consoler. C'est vrai, ils ne sont pas belges, mais parigots. Et puis, leurs textes sont nettement plus crédibles, voire engagés. Mais pour le reste la tentative de fusion de soul, de r&b, de jazz et de hip hop opérée sur "La voix du mellow" conduit au même résultat, varié dans son insipidité...

 

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The Meices

Tastes like chicken

Les Meices en sont déjà à leur troisième album. Mais ce "Tastes like chicken" bénéficie, pour la première fois, d'une distribution officielle sur le Vieux Continent. Jusqu'alors, la discographie du groupe n'était disponible qu'en import. Et il faut croire que la demande était conséquente en Grande-Bretagne, puisque sa tournée accomplie outre-Manche, en décembre dernier a été une totale réussite. Aux States, la formation s'est surtout fait connaître en assurant les premières parties de Green Day et d'Offspring. Deux références de choix pour cet ensemble contaminé par le popcore des Buffalo Tom, Pixies, Cold Water Flat et surtout Dinausor Jr. Le chanteur arrosant même la solution hardcore juvénile de vocaux abrasifs, écorchés, comparables à John Mascis. Sur les seize titres de "Tastes like chicken", deux fragments s'extirpent cependant du contexte général. "Alex put something in his pocket" au charme glam punk et le spectral, énigmatique "Pissin' in the sink"...

 

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Medecine

Her highness

Bien qu’issu de Los Angeles, Medecine s'est toujours illustré par la confection d'une musique très anglophile. Noisy. A la manière de celle dispensée par My Bloody Valentine, Slowdive ou Chapterhouse. Pour "Her highness", la formation n'a pas changé de fusil d'épaule. Simplement, son expression est devenue plus raffinée, plus sophistiquée. Ce qui peut paraître surprenant, lorsqu'on connaît la qualité technologique des disques précédents. Mais en plus, l'aspect mélodique a été davantage mis en évidence. A cause de l'écriture plus confessionnelle, plus visionnaire. Davantage concentrée sur les vocaux que se partagent Bill Thompson et Brad Laner sur un tapis de guitares ‘fuzzy’, écorchées, illuminé par le feedback grinçant, gémissant... Une pureté d'expression qui frôle la perfection de l'esthétisme glacé...

 

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The Milk And Honey Band

Round the sun

Apparemment, cet ensemble nous viendrait de Grande Bretagne. C'est ce que nous laisse supposer les notes mentionnées sur la pochette de ce disque. Un album qui réunit des enregistrements réalisés entre 92 et 94, et sur lequel, Terry Bikers (ex-House of Love et aujourd'hui leader le Levitation) est venu, probablement, donner un petit coup de guitare. Sur deux titres. "Another perfect day" et "Light". Le son de sa râpe est tellement caractéristique. Et puis, Robert White, leader et compositeur du groupe, remercie la famille de Levitation... Deux titres, entre parenthèses remarquables, noisy dans le bon sens du terme, comme à la plus belle époque de "Christine"... Imprégné de minimalisme atmosphérique, le reste du CD baigne dans un certain climat cotonneux, velouté. Harmonies vocales cristallines, duveteuses comme chez Crosby Stills and Nash. Claviers obsessionnels à l'instar de Stereolab. Synthétisme glacé définition New Musik. Ether blême aux vertus Pale Saints voire Slowdive. Et même cordes de guitares acoustiques prog rock, comme à la plus belle époque du "Foxtrot" de Genesis. Une œuvre tout en lait et en miel.

 

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Metal Molly

Surgery for Zebra

Issu de Tremelo, pas très loin de la frontière belge, ce trio batave vient d'enregistrer son premier album. Un disque d'excellente facture, mais atteint par le même syndrome de pop baroque que dEUS. Normal, lorsqu'on sait que Staf Verbeek, proche collaborateur du combo anversois, produit cet opus. Baroque, surtout côté vocal. Des harmonies complexes, ondoyantes, sinueuses. Musicalement, ce "Surgery for Zebra" ruisselle d'électricité jaillissante, percutante (Helmet?), circonstanciellement fustigée par des accès de funk punk (Helmet !) et ultimement, pour un "Zebra" de plus de sept minutes, injecté d'intensité crazyhorsienne...

 

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Mercury Rev

See you on the other side

Exit David Baker, vocaliste au timbre incroyablement versatile, remercié poliment pour incompatibilité d'humeur avec les autres musiciens du groupe. Et pourtant, bien que réduit depuis peu à un quatuor, Mercury Rev nous revient déjà avec un troisième opus. Si les paysages sonores, nés de l'imagination créatrice de cet ensemble yankee sont toujours aussi complexes et surréalistes, ils semblent surtout, sur "See you on the other side", beaucoup plus fluides et intuitifs. Le voyage dans l'underground est beaucoup plus confortable. L'absence de règles passe totalement inaperçue. Pourtant, les perturbations spasmodiques et les tourbillons d'inquiétude sont toujours bien actifs. Simplement, ils font vibrer ce fil mélodique plutôt que de le maltraiter. Un fil mélodique dont l'élasticité fluctue au gré des chœurs angéliques, du piano staccato, du saxophone ‘coltranesque’ ou sinusoïdal, des orchestrations cartoonesques, de la flûte pastorale, du feedback âpre mais sensuel, de la basse flottante et du vocal blême de Jonathan Donahue. "See you on the other side?" Dans un Mercury Rev alors...

 

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Malfunkshun

Return to Olympus

Fondé au tout début des eighties, Malfunkshun appartient au patrimoine rock de la scène de Seattle. Pourtant, sa discographie était réduite, à ce jour, à deux participations aux compilations "Deep six" et "Another pyrrhic victory" ; le trio yankee n'ayant jamais eu le temps, l'argent ou pris l'initiative d'enregistrer un véritable album. Andrew Wood, compositeur, bassiste, chanteur et surtout leader du groupe ira d'ailleurs rapidement rejoindre Stone Gossard et Jeff Ament, futurs Pearl Jam ainsi que Bruce Fairweather pour former Mother Love Bone. C'est d'ailleurs en 1989, à l'issue du décès d'Andrew, que le projet Pearl Jam prendra forme. Sony a donc voulu, à travers ce "Return to Olympus", rendre hommage à cet ensemble dont l'image était aussi extravagante que celle de Kiss ou des New York Dolls. L'image, mais également la musique, infectée de glam, de punk et de métal. Pas pour rien qu'on retrouve sur cet opus une cover de Ted Nugent, "Wang dang poontang". Une véritable réhabilitation pour ce Malfunkshun qui mérite assurément le statut de mythe à l'instar de Devo, Plasmatics, UK Subs ou DOA. Et en même temps un baume jeté sur le cœur de Regan Hagar, qui sévit aujourd'hui chez Satchel, ainsi que Kevin Wood, frangin d'Andrew, impliqué chez Devilhead, probablement très surpris de ce regain d'intérêt manifesté pour une histoire, qu'ils avaient presque oubliée...

 

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The Maids Of Gravity

Strange Channel

Mini album pour ce trio issu de LA émigré à Londres. Combo qui implique deux ex-musiciens de Medecine, Ed Russcha et Jim Putnam. Antécédents qui n'influent cependant guère sur ce "Strange Channel". Sauf peut-être sur le cinquième et dernier morceau du disque, "In other words"; composition cuivrée, languissante, graduelle. Le reste exsude plutôt un rock psychédélique à l'esthétisme vaporeux et aux lyrics ambigus. Produit par Matt Hyde (Porno For Pyros), "Strange Channel" est un avant-goût du futur CD de Maids Of Gravity dont la sortie est prévue pour la fin de cette année. Et comme les sessions d'enregistrement se sont révélées particulièrement fécondes, il devrait uniquement être composé de nouvelles chansons.

 

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