Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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DAF - Bimfest 2023
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Souvenir d'un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître? Spécial

Écrit par - JoWell -

Le rassemblement de trentenaires devant l'AB ce 24 janvier au soir ne trompait pas ! Ils attendaient là une vedette leur appartenant comme une histoire entre potes, comme l'ami qui revient après un long voyage. Et l'ami, c'est lui : Jarvis Cocker ou Jèèrvis pour les intimes. Question intimité, le roi de la pop, ex chef de feu Pulp, est parvenu à abreuver sa troupe contemplative. Certains sont venus pour lui ou pour compenser leur frustration de n'avoir pu assister aux concerts accordés du temps de la splendeur Pulp. D'autres encore parce qu'ils connaissent l'artiste sous d'autres formes : l'écriture des textes de l'album de Charlotte Gainsbourg, son association avec Kid Loco ou sa participation à divers projets.

Ruacutane assume l'accueil de cette soirée qui se veut de qualité. Pas simple pour ce groupe belge un peu fade choisi par l'Anglais-parisien himself via une plateforme web. L'ambiance molle de leur set est agrémentée d'effets de voix dispensés via des cornets de téléphone. Ajoutez-y une touche d'électro et rien de tel pour rendre le tout un peu confus. On les sent mal à l'aise et ils donnent l'impression de s'ennuyer. Ils remercient cependant leur hôte d'un soir à l'issue de leur prestation. Pas marquant comme accueil !

21 h. Arrive ensuite la tête à lunette d'affiche, l'air détendu. Flânant sur scène, Mr. Cocker entame son album très professionnellement - malgré un réglage 'son' imprécis, les deux premiers morceaux, "Don't Let Him Waste Your Time" et "Heavy Weather, sont joués bien forts - et ponctue ses chansons d'un trait d'humour en franglais potable. S'enchaînent les ballades du reste de son nouvel opus qui rendent l'atmosphère beaucoup plus calme. Peut-être trop ? Pas avare de petits mots voire de petites 'jokes', Jarvis Cocker réunit musiciens et public pour le même spectacle : il en est l'acteur et s'en amuse lui-même. Le punchy « Black Magic » donne au concert un bon coup de boost, surprenant et enflammant l'assemblée. Ce débordement d'énergie annonce la fin imminente du concert. Il se produit après le symbolique et curieux rappel. Deux morceaux : la chanson cachée et bannie « Cunts Are Still Running The World » et une cover de Prince (ah bon !), interprétée à l'aide d'un copion pour les paroles. Ce qui démystifie un peu l'ambiance et met un terme à la soirée. Un rappel concédé sans grande passion, mais qui n'ôte en rien les sensations perçues au cours des 70 premières minutes. On rallume les lumières, on ramène les gobelets. Finalement, à la sortie de la salle, tout le monde à l'air content… d'avoir vécu un chouette moment. En effet ! Merci l'ami !! 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Jarvis Cocker
  • Date: 2007-01-24
  • Concert Place: Ancienne Belgique
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 7
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