Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

logo_musiczine

Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

DAF - Bimfest 2023
Depeche Mode - Sportpalei...

En différé de Manhattan-sur-Meuse Spécial

Écrit par - Akim Serar -

Ce lieu nouveau fleure bon l’underground. Une petite salle qui se cache à l’entrée d’un garage. Tiens, justement, c’est le nom de cet endroit. Le Garage. Mais plus qu’une simple allusion à l’endroit qui l’héberge, c’est la relation au véritable esprit qu’il faut souligner ici. Pour nouveau qu’il est, ce refuge à décibels jouit déjà d’une belle identité. Liège a peut-être trouvé son CBGB.

Et pour l’occasion, c’est à un concert de belles fripouilles auquel nous sommes conviés.

Crade et tonitruant, le son du Prince Harry envahit l’espace clos et s’agrippe illico à nos tympans impatients de saigner à blanc, blanc comme le bruit dispensé par ce combo liégeois.

Sous ses allures foutraques, les trois valeureux Principautaires assènent et matraquent leurs compositions aux forts relents Post Punk et aux accents New Wave.

Bien loin des bienséances de la cour de sa gracieuse Majesté, c’est un conglomérat de saturations et de basses écrasantes qui est jeté à la marre et aux oreilles des spectateurs amassés dans l’espace confiné.

Bien que confronté à de petits soucis d’ordre technique, le trio local ne s’économise pas. Haletant, vociférant, transpirant à pleines gouttes l’essence même du genre, il nous livre du Rock hargneux et déglingué comme on l’aime. Il y manque sans doute un peu de finesse ; mais il demeure, somme toute, fort plaisant.

A trois, on peut faire beaucoup de bruit. Ce que cherche à prouver The Feeling Of Love.

Après avoir éprouvé la version du ‘One Man Band’, G. Maretta a transformé son projet solo en trio.

Leur Rock Psyché s’habille de couleurs No Wave ou l’inverse ; mais bien plus encore. Les larsens suintent par tous les pores et jettent l’encre sur des tatouages encore frais. La rythmique fiévreuse secoue l’épiderme et lacère le marteau et l’enclume de nos pavillons endommagés. L’ouïe, l’ouïe (oh baby I gotta go). Frénétiquement, chaque vague se fracasse sur le devant de la scène et éclabousse de son écume un parterre captivé.

Livrant sans temps mort son implacable vérité : le Rock n’est pas fait pour se réinventer. Il est fait pour perdurer.

Et dans ce cadre qui lui sied à ravir, il ne pouvait que s’exécuter.

(Organisation : Jaune Orange) 

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: The Feeling Of Love
  • Date: 2012-05-03
  • Concert Place: Le Garage
  • Concert City: Liège
  • Rating: 0
Lu 993 fois