Ce quatuor irlando-écossais qui a migré vers les contrées branchées du London-East est la sensation pop-rock de l’année. Info ou intox, nous allons vérifier. Formé en 2009, le groupe est prêt à prendre la place de feu Beta Band, dont le claviériste (John Maclean) n’est autre que le frère du batteur-producteur de Django Django (David Maclean). Le line up implique également un chanteur/guitariste (Vincent Neff), un choriste/bassiste (Jimmy Dixon) et un synth/opérateur (Tommy Grace), ce dernier, constituant plus que probablement le cerveau du band. Originale, cette formation dilue son art-pop au sein de teintes électroniques afin d’emballer un package loin d’être indigeste.
Ce soir, la tête d’affiche entame son set très en retard. Il fait suite à celui des Bruxellois de BRNS, programmé en première partie… Monsieur le synth-opérateur opère son line-check tranquillement mais alors, vraiment tranquillement !
Lorsque le combo monte enfin sur les planches, c’est pour nous proposer la même introduction que celle de leur première plaque. Il enchaîne très vite par l’excellent « Vor » qui révèle quelques difficultés : justesse du chant, un mix un peu faiblard, une prise en main des instruments plutôt lente, …
Mea culpa, le groupe n’en est qu’à ses débuts. Ces petits soucis ne sont que passagers et probablement liés à leur manque d’assurance en ‘live’. Seule note négative puisque passé ce track, « Firewater » vient relever le niveau et le son est proche de la perfection. D’ailleurs le public en redemande. Après avoir démontré ses capacités surf-rock en conjuguant les deux voix angéliques, le quatuor nous emmène dans un monde electro-psyché, tout au long de l’excellent « Waveforms ». C’est bon, c’est parti, tout le monde avoue petit à petit que Django Django mérite son étiquette de ‘révélation 2012’. Les percussions sont omniprésentes et l’auditoire est enchanté. « Skies over Cairo » chauffe la foule, mais l’ambiance est poussée à son paroxysme sur le tube « Default ». Un dernier morceau et quelques excuses plus tard, le groupe quitte la scène… Evidement, le band n’en est qu’à son premier elpee, ce qui explique cette prestation très courte. Mais suffisante pour les pardonner in extremis, grâce à l’excellent rappel « Silver Rays » avant de leur dire ‘Bye-Bye’.
Une certitude, ce jeune (même pas 90 ans à eux 4) groupe possède suffisamment de potentiel pour vivre une longue aventure, une aventure qui devrait nous étonner encore un peu plus d’ici quelques années voire quelques mois…
C’est pourquoi, j’ai envie de leur dire ‘A bientôt !?’
(Organisation Le Grand Mix)