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A voir, mais surtout à vivre… Spécial

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On attendait impatiemment le retour de Dan Deacon en Belgique, ce doux-dingue qui avait littéralement retourné le Botanique le 7 juin. Il se produisait donc ce lundi 24 septembre, à même adresse, mais au sein de la Rotonde. En brisant les codes scéniques en vigueur, l’Etasunien était parvenu à réaliser une communion parfaite avec le public. Pas étonnant dès lors que la salle soit comble afin de pouvoir assister ou plus exactement vivre une performance qui ‘deacone’ bien. D’autant plus que son nouvel album, « America », paru voici quelques semaines, est propice à la transposition en ‘live’…

Avant d’entrer dans le vif du sujet, place à Deep Time. Le duo monte sur l’estrade à 20 heures tapantes. Autrefois, le couple répondait au patronyme de Yellow Fever. Jennifer Moore (chant, guitare, synthé) et Adam Jones (batterie) viennent de publier un elpee éponyme, proposant une pop minimaliste plutôt sympathique. Malgré ce potentiel, tout au long des 30 minutes de leur set, la chanteuse ne parviendra jamais à se lâcher. En outre, elle va commettre quelques erreurs ; maladresses qui finiront par mettre son partenaire de très mauvaise humeur. Dommage, car intrinsèquement les morceaux tiennent la route ; mais dans ce contexte difficile de créer une quelconque interaction… Dommage !

21 heures approche. La tension est palpable au sein de la Rotonde pleine à craquer. Manifestement, le public est déjà acquis à la cause de l’artiste, avant qu’il ne fasse son apparition. Sur ce podium, deux batteries se font face et un crâne y est planté au beau milieu. Des spots multicolores surplombent une table sur laquelle est disposé un matos, ma foi insolite. Enfin, le crâne s’illumine. Suivant sa bonne habitude, Dan Deacon se place dans le public, devant sa table. Dès cet instant, le natif d’Austin (NDR : il réside aujourd’hui à Baltimore) entre en symbiose avec son public. Un public dont la majorité va entrer dans une forme de transe, dont il ne sortira que 90 minutes plus tard.

Ce gourou à l’allure de nounours a un don inné pour faire participer les spectateurs à son show. Il commence par rendre un hommage à Lenny Kravitz. L’auditoire fixe du doigt la boule à facette placée au plafond. Suivant les consignes du maître de cérémonie, tout le monde se baisse pour se relever à la fin d’un décompte. C’est alors que retentissent les premières boucles électroniques, des boucles soutenues par les interventions alertes des deux drummers. Un régime frisant la frénésie qui va conduire logiquement les deux musicos, au bord de l’épuisement, à la fin du show. Excités, les jeunes bondissent ou frappent des pieds sur le sol. La Rotonde tremble. Le répertoire de Deacon réunit titres de son nouvel opus et du précédent, « Bromst ». Mais la foule n’en a cure ; c’est l’ambiance qui prime. Jamais, je n’avais vu autant de folie dans une salle de concert. Le clou du spectacle ? Une farandole géante organisée par Dan. Un tunnel géant humain va même se former jusqu’à l’extérieur de la salle. Et dans la bonne humeur. Autres moments forts : les slams. Tant les garçons que les filles y participent. Ils se déclenchent de gauche à droite et de haut en bas de la scène ! A 22h30, le show s’achève. Acclamations unanimes pour Dan Deacon. Les spectateurs qui l’entourent le prennent dans les bras, l’invitent à signer des t-shirt, des drapeaux, etc.

Les planches de la Rotonde se rappelleront longtemps du passage de ce gourou. Dan Deacon y a immortalisé un concert qui, plus qu’à voir, est à vivre. Et les spectateurs présents ce soir ne sont pas près d’oublier ces moments privilégiés…

(Organisation Botanique)

Informations supplémentaires

  • Band Name: Dan Deacon
  • Date: 2012-09-24
  • Concert Place: Botanique (Rotonde)
  • Concert City: Bruxelles
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