La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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What we loved was not enough Spécial

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Ce jeudi 27 février, le Botanique accueillait la dernière déclinaison de A Silver Mt. Zion, en l’occurrence le Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra. Le groupe montréalais venait présenter son dernier opus, sorti l’année dernière, sobrement intitulé « Fuck Off Get Free We Pour Light on Everything ». Jouissant d’une excellente réputation en live, la formation avait attiré un nombreux public. L’Orangerie affichait même sold out !

Il revenait à Eric Chenaux d’assurer le supporting act, un autre artiste signé sur le célèbre label canadien Constellation. Il est seul sur l’estrade et dispense un set sculpté dans le folk expérimental. Et vraiment pas facile d’accès. Sa prestation va durer une demi-heure. Et c’est bien assez ! Pour apprécier ce type de musique, il faudrait pouvoir connaître la discographie de cet artiste sur le bout des ongles Et s’y plonger intégralement. Ce qui explique pourquoi une certaine forme de lassitude va rapidement envahir le public… 

Vers 21h00, Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra monte sur les planches. Suivant le même rituel, le band est disposé en arc de cercle. Les deux violonistes s’installent à l’avant du le podium et derrière elles, se plante le leader et co-fondateur de Godspeed You Black Emperor, Efrim Menuck ainsi que le bassiste. Dernier débarqué au sein du line up, le drummer siège derrière ses fûts, en retrait. Dès les premiers accords, on se rend compte que la formation transpire de classe. Efrim Menuck porte dorénavant la barbe. C’est aussi le porte-parole du groupe. Personnage charismatique, il présente chaque compo, sans se servir du micro ; une technique qui lui permet de directement briser la glace qui pourrait s’ériger entre l’auditoire et les musicos.

La setlist s’ouvre par « Fuck Off Get Free », plage maîtresse du dernier elpee. Et ce sont les compos de cet opus, que la troupe va privilégier au cours de ce show. A l’instar de ce long playing davantage rock que les précédents, le son est plus intense, plus puissant, plus luxuriant. Issu de « Kollaps Tradixionales », « Piphany Ramblerest » est une des seules plages issue d’un autre long playing, reprise dans la setlist ce soir. Pas vraiment convainquant ! Le timbre vocal d’Efrim est plaintif et communique naturellement ses émotions. Le groupe prend également le soin d’éliminer les extensions de certains morceaux studio pour les rendre plus percutants en ‘live’. Après une heure de spectacle, le combo quitte l’estrade, pour y revenir quelques minutes plus tard afin de nous réserver un long rappel, que va conclure un magistral « What We loved Was Not Enough ». Un excellent concert, même si on aurait voulu en avoir davantage…

(Organisation Botanique)

 

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