Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

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Mixing déplorable… Spécial

Écrit par - Didier Deroissart -

C'est la fin de la saison au Botanique. Votre serviteur a assisté à l'un des derniers concerts. Il y a un bon mois que le Nuits se sont achevées. Mais j’avais programmé, pour ce mois de juin, le set de Peter Matthew Bauer. L'évènement se déroule au sous-sol du Bota. Soit au Witloof Bar. Un endroit parfait pour assister aux spectacles intimistes. Et tout particulièrement acoustiques. Le public est clairsemé pour accueillir Peter. Je recense tout au plus quarante personnes. Dommage, car et artiste mérite un tout autre crédit.

Peter Bauer, c’est le bassiste du groupe américain The Walkmen. Il a publié son premier elpee solo ce 16 juin ; un disque qui s’intitule « Liberation ». Pour l'occasion, il repris son nom de baptême : Peter Matthew Bauer. A l’âge de 35 balais et après avoir milité 13 ans chez The Walkmen, il a donc décidé de tenter une aventure en solo. Peter est très marqué par la religion. Il a d’ailleurs passé son enfance chez les āshrams. Et en a d’ailleurs conservé une certaine spiritualité. Tout au long de son opus, qu’on pourrait qualifier d’autobiographique, il aborde des tas de sujets qui oscillent du yoga à la scientologie, en passant par le dieu Shiva, la ville de Philadelphie (NDR : c’est là qu’il vit !) et de Varanasi (NDR : une des plus anciennes cités habitées du monde, elle est située sur la rive gauche du Gange, en Inde.) Il s’intéresse également au biologiste et éthologiste britannique Richard Dawkin, un vulgarisateur et théoricien de l'évolution humaine.

Skyler Skyjelset assure le supporting act. Ce guitariste milite également au sein du backing group de Peter. Mais son set ne suscite guère d’intérêt. Si bien qu’après un long solo d’une bonne quinzaine de minutes, il vide les lieux sans dire un mot…

La prestation de Bauer ne sera pas très longue, non plus. Quarante-cinq minutes. C'est peu. Faut dire qu’il n’a qu’un seul album à défendre. Le line up réunit six musicos : deux préposés à la gratte électrique, un bassiste, un drummer, deux jolies choristes et Peter également à la six cordes ainsi qu’au chant.

Dès le début du set, on se rend compte que quelque chose cloche dans le mixing. En fait, il a été confié à un stagiaire. Drôle d’idée. Il a beau faire de son mieux, mais on n’entend guère la voix du leader. Elle est couverte par les retours de la section rythmique, dont le volume sonore est excessif.

« Lock For Someone » ouvre les hostilités, une compo qui ne figure pas sur l’elpee. Et embraie par « Fortune Tellers ». Les tonalités de cordes trempent dans un americana contemporain. Et soutiennent parfaitement la voix envoûtante, très sixties de Peter, dont le timbre me fait étrangement penser à celui de Billy McCarthy, qui milite au sein du band new-yorkais We Are Augustines. Quoique caractérisé par sa superbe mélodie, « Irish Wake in Vaanasi (For Big Pete Devlin) » devient rapidement pénible vu la qualité du son. Et « Liberation », le titre maître du long playing, ne passe pas mieux. Après « Shiva The Destroyer », le band attaque « Full Moon », un autre inédit. Malheureusement, dès que le batteur s'emballe, on n'entend plus les parties vocales. Un titre garage : « I Was Born in An Ashram ». Puissantes, les guitares s’en donnent à cœur joie. La setlist nous réserve encore « Philadelphia Raga », « Latin American Ficciones » et « Miracle Mile ». Puis un rappel quand même consacré à « You Are The Chapel ».

Le potentiel de Peter Matthew Bauer est indéniable. J'espère le revoir dans d’autres conditions. Face à un public plus nombreux et sous la houlette d’un ingé son plus professionnel. En attendant, je me consolerai à l’écoute de « Liberation », un disque qui recèle plusieurs pépites. Un petit chef d'œuvre que je me suis d’ailleurs procuré en vinyle…

(Organisation Le Botanique)

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Peter Matthew Bauer
  • Date: 2014-06-19
  • Concert Place: Botanique (Witloof Bar)
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 0
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