Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

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Pénurie de soleil au cœur de Jerusalem… Spécial

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C'est dans le cadre d'une coopération exceptionnelle que se déroule une mini tournée associant Suuns et Jerusalem In My Heart. Et elle transitait par Louvain, ce mardi 24 novembre, après avoir fait escale au Sonic City de Courtrai, l'avant-veille. Non seulement l'occasion est belle de pouvoir assister à une collaboration immortalisée sur un album éponyme, mais également à un set solo de JIMH, en ouverture.

Arrivé légèrement après l'heure prévue de début des hostilités, votre serviteur a  pu rapidement se souvenir de la différence qui existe entre l'organisation des concerts en Wallonie et en Flandre. En effet autant ceux accordés au Sud de la Belgique admettent une certaine marge entre le timing annoncé et celui effectif ; autant, lorsqu'on passe la frontière linguistique, l’horaire est bien plus rigoureux. De quoi louper le début du spectacle qui a vraisemblablement démarré pile poil à l'heure prévue !

Après quelques tergiversations d'ordre pratique, il est temps de plonger au sein d’une salle remplie de sièges vides et qui semble délimitée par des tentures... Est-ce bien ici que se déroule le concert de Suuns & Jerusalem In My Heart ? En arrivant à hauteur desdits rideaux, on constate que l’espace a été coupé en deux ; une probable conséquence du peu de tickets vendus. Car en effet, nous sommes très peu nombreux à s’être déplacés pour ce qui semblait pourtant être un événement assez unique, encore que sa singularité ait pu souffrir d'un crochet via le Sonic City, 2 jours auparavant.

Il en résulte une ambiance très froide que tente de réchauffer quelque peu Radwan Moumneh (aka Jerusalem in My Heart), grâce à sa voix et sa gestuelle très expressive, y compris lorsqu'il s'assied pour jouer de son oud. Et non seulement le producteur/chanteur a recours à différents instruments, mais il manipule également les sonorités électroniques et divers effets pendant que défilent des projections sur un grand écran et deux plus petits latéraux. Clairsemé, l’auditoire est attentif mais l'atmosphère est toujours aussi glaciale ; et il devient vraiment difficile de s’immerger au cœur d’un tel univers, dans de telles conditions. On comprend vite qu'un lieu plus intimiste aurait davantage collé à cette prestation ; mais en faisant abstraction du contexte, on finit par tomber sous son charme… jusqu’au moment où elle touche, hélas, déjà à sa fin.

Qu'à cela ne tienne, une brève pause clope plus tard, le plat de résistance attend votre serviteur. A savoir la fusion entre le collectif de Montréal et l'artiste libanais. Ils se produisent ensemble sur scène pour tenter de faire vivre les compos de leur unique opus commun à ce jour. Mais l’atmosphère est toujours aussi froide. En outre, les musiciens semblent un peu coincés sur les planches, à l'exception de Radwan, qui vit le set un peu plus intensément que le reste de la troupe. On a l'impression d'assister à une restitution un peu figée de leurs compositions qui peinent à s'animer ou à se charger d’énergie ; et par là même à faire mouche... Ce n'est pourtant pas faute d'essayer, mais le public reste statique. Bref, il n’y a pas d’échange entre ce dernier et l’artiste. Jusqu'à ce que surgisse alors ce qui est sans doute leur titre fétiche : "3attam Babey". C’est le moment choisi par le band pour enfin se lâcher. Et les spectateurs d’en faire autant sur ces boucles krautrock hypnotiques qui tournent en vrille! A partir de cet instant, ce n'est plus que du bonheur, car le set vient vraiment de démarrer. Le seul souci, c’est qu’il n’y aura plus que 3 ou 4 morceaux à se mettre dans l’oreille, le team ne disposant pas davantage de temps ni probablement de répertoire. C'est donc avec un goût de trop peu que s’achève cette soirée mi-figue mi raisin... A charge de revanche en attendant une prochaine occasion de revoir Jerusalem in My Heart (en configuration plus intimiste de préférence) ainsi que sa collaboration avec Suuns (si l'occasion se représente) au sein d’un climat plus chaleureux...

(Organisation : Het Depot)

 

 

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