Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

logo_musiczine

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Depeche Mode - Sportpalei...
DAF - Bimfest 2023

Une démonstration tout en puissance… Spécial

Écrit par - -

On ne peut pas dire, qu’au cours des dernières années, le Botanique ait programmé des tonnes d’artistes metal ou post-rock. Pour assister à ce type de concert, on se tourne, le plus souvent, vers le Magasin 4, l'Ancienne Belgique ou d'autres salles, pour la plupart situées au Nord du pays. Il faut cependant avouer que depuis le début de cette année, le Centre culturel de la Communauté française a accueilli plusieurs spectacles bien musclés. Ainsi, après avoir invité Boris en décembre dernier, qui était venu fêter le 10ème anniversaire de la sortie de son album "Pink", c'était au tour de Russian Circles de fouler les planches de l’institution bruxelloise, mais à l’Orangerie. 
Il y a 13 ans que le trio issu de Chicago roule sa bosse en pratiquant ce qu’on pourrait appeler du post-rock-metal, un style dont les envolées sauvages, chargées de testostérone, sont entrecoupées de moments plus paisibles et mélodiques. Depuis qu’Isis a tiré sa révérence, Russian Circles incarne certainement le mieux celui qui atteint ce parfait équilibre, dans ce domaine. Et son dernier elpee, "Guidance", paru l'année dernière, en est une belle illustration. On avait donc hâte de redécouvrir, en ‘live’, ce combo capable de libérer une puissance phénoménale.

Après avoir assisté à une première partie assurée par le band yankee Cloakroom, les trois musicos montent sur l’estrade devant une salle comble. Il est près de 21 heures. Dave Turncrantz se plante derrière ses fûts, le bassiste, Brian Cook (NDR : un barbu !), s’installe à droite alors que le guitariste, Mike Sullivan, à gauche. Le set s’ouvre par un morceau du dernier elpee, « Asa ». Mais après cette courte introduction, le combo chicagoan entre dans le vif du sujet. Percutants, les riffs sont sculptés dans le post-metal. Brian Cook tient sa basse à hauteur des genoux et nous gratifie d’un headbanging, suivi par la majorité du public agglutiné au sein de l’Orangerie. Quoique toujours aussi statique, Mike Sullivan impressionne par son aisance. Il enchaîne les parties techniques et n’hésite pas à recourir au tapping. Si les compos du dernier opus incorporent des passages plus ambiants et mélodieux, sur scène, la formation privilégie les titres les plus agressifs de ses précédents long playings, à l’instar de « Deficit » ou encore « Mladek ». D’ailleurs les périodes calmes sont plutôt rares, tout comme le discours entre les morceaux. (NDR : il est même tout simplement absent).

Après une heure et demie de démonstration tout en puissance, Russian Circles se retire et laisse la foule se remettre de ses émotions. Vu l’affluence enregistrée ce soir, on suppose que le Botanique va continuer à programmer des groupes de ce style… enfin, c’est ce que votre serviteur espère vivement…

(Organisation : Botanique)

Voir aussi notre section photos ici


 

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Russian Circles
  • Date: 2017-03-17
  • Concert Place: Botanique (Orangerie)
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 0
Lu 973 fois