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Epatant et sans la moindre setlist… Spécial

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Double affiche pour ce samedi 28 octobre. La salle De Casino accueille The Beat et The Selecter, dans le cadre d’une tournée baptisée Co-headline tour 2017. Et ce soir, c’est soldout.

A l’instar de The Specials, Madness, Bad Manners et The Selecter, The Beat est un des groupes les plus populaires et représentatifs du mouvement ska, qui a sévi au début des années 1980, au Royaume-Uni, avant de se propager sur toute la planète. Originaire de Birmingham, la formation s’est séparée en 1983, et les musicos ont tenté leur chance en solitaire ou au sein de nouveaux combos, comme General Public, Special Beat ou encore Fine Young Cannibals. Seul ce dernier va vraiment récolter un succès commercial. Mais The Beat se reforme en 2003. Baptisé English Beat aux States, pour ne pas le confondre avec le groupe américain du même patronyme, The Beat compte 4 elpees studio à son actif, dont « Hard To Beat » est paru en juillet dernier. Mais ce sont surtout les hits incontournables « Mirror In The Bathroom » et « Tears Of A Clown » qui ont forgé la notoriété du band.

Une demi-heure de retard pour le premier concert. Il est donc 21 heures lorsque The Beat débarque sur le podium. Un septuor réunissant Everett Morton aux drums (NDR : installé du côté droit sur une estrade), David Steele à la basse, Saxa au saxophone (NDR : ben vu le nom !) ainsi que Dave Wakeling et Andy Cox aux grattes. Sans oublier les chanteurs, soit Ranking Roger, seul rescapés des débuts, et son fils, Ranking Junior. Ces deux derniers vont arpenter les planches au pas de gymnastique. Roger est fier de ses dreadlocks qui lui tombent dans le dos. Il signale que depuis 10 ans, il n’y a jamais eu de setlist. Pour chaque morceau, c’est lui qui souffle le titre à interpréter, aux autres musicos  (NDR : Bruce Springsteen, lui, demande au public de la créer).

« Hands Off... She's Mine » ouvre le bal. Roger demande à la foule –multi générationnelle, il faut le préciser– de lever les bras. Elle s’exécute, remue le popotin et se met à danser. Place ensuite au ska lent « Stand Down Margaret », une diatribe à l’égard de la première ministre britannique, de l’époque. Non seulement le public applaudit chaleureusement, mais très réceptif, il reprend en chœur les paroles, tant les couplets que les refrains. La section rythmique est en béton. Tout au long de la cover du « The Bed Is Too Big » de The Police, la fratrie se toise et sautille sur le podium. Deux téméraires y grimpent. Ils sont aussitôt remballés par le personnel de sécurité. Seconde reprise, le « Rock the Casbah » de The Clash. Et elle va littéralement mettre le feu aux poudres. L’intensité a alors atteint son comble. « Mirror In The Bathroom » reflète une époque lointaine, celle de la jeunesse du band, mais également de nombreux spectateurs, dont votre serviteur. Le répertoire va proposer trois titres signés par Andy Williams, dont « Can't Get Used to Losing You », en finale. Pendant 70 minutes –quand même– de concert, au cours duquel le ska sera contaminé tour à tour par du punk, du reggae, du dub ou du rub-a-dub, la foule et les artistes vont véritablement entrer en communion. La preuve que ce concert était vraiment épatant !

The Selecter est né en 1979. Tous les musicos sont issus de la scène reggae et soul de Coventry. A l’instar de The Specials, Madness et The Beat, il a participé à la renaissance du ska, à travers le mouvement ‘2 Tone’. Le nom du groupe se réfère à celui que l’on attribue au DJ en Jamaïque : ‘a music selecter’. Et avant d’opter pour ce patronyme, le collectif avait publié un énorme tube « Gangster », un single dont la flip side s’intitulait « The Selecter ». Il grave dans la foulée le fameux « On My radio ». Et en février 1980, son premier opus, « Too Much Pressure », devient disque d’or. Sa chanson fétiche, « 3 Minute Hero », se transforme en véritable hymne du 2-Tone. Et lorsqu’il quitte ce mouvement, 5 mois plus tard, c’est la débandade et l’inévitable split. Il faudra cependant attendre 1991 avant que le combo ne décide de reprendre le collier. Du line up originel, il ne demeure plus que les chanteurs. En l’occurrence l'emblématique Pauline Black et Arthur ‘Gaps’ Hendrickson. La formation implique aujourd’hui le drummer Winston Marche, le guitariste Will Crewdson, le bassiste Luke Palmer, le claviériste Lee Horsley ainsi que les préposés aux cuivres, Neil Pyzer-Skeete au sax ténor ainsi que Orlando La Rose au sax baryton et à la flûte.

Chapeau noir vissé sur le crâne, vêtue d’un pantalon et d’une veste de couleur noire, Pauline Black est toujours aussi sexy et explosive. Et puissante, sa voix est intacte. Arthur 'Gaps' Hendrickson est coiffé d’une toque de cuir brune. Le groupe va nous réserver de larges extraits du nouvel LP, « Daylight » qui vient juste de sortir.  Dès les premiers accords, les saxophonistes mènent la danse. Et lorsque le combo attaque « Three Minute Hero », la fosse remue déjà dans tous les sens. Véhiculant un message politique, « Frontline », un reggae plutôt lent dominé par les cuivres, est issu du  nouveau long playing. Le public est réceptif aux demandes de participation émises par les vocalistes, même si parfois elles tirent un peu en longueur. Un papy ose un exercice de crowdsurfing et atterrit aux pieds des artistes. Les interventions au Hammond sont à la fois chaleureuses et stimulantes. Rythmique, la guitare se révèle tour à tour discrète ou percutante. Les cuivres dynamitent carrément certains morceaux ; à l’instar de « Train To Skaville » et du hit « To Much Pressure ». Il faudra néanmoins attendre près de 45 minutes pour vibrer au son d’« On My Radio ». Et il va secouer les tripes. « Madness » clôt ce set. Pas de rappel. Et pourtant tout au long des 75 minutes de spectacle, The Selecter a mis une sacrée ambiance en dispensant son cocktail musical de ska, country et reggae. Un retour dans le passé qui a ravi le public présent ce soir…

(Organisation : De Casino)

Informations supplémentaires

  • Band Name: The Beat
  • Date: 2017-10-28
  • Concert Place: De Casino
  • Concert City: Saint-Nicolas
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