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Un Billy chasse l’autre… Spécial

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De son véritable nom William Broad, Billy Idol a sévi brièvement au sein des Banshees de Siouxsie. Il rejoint ensuite le groupe punk Chelsea en 1977, comme guitariste, qui change alors son patronyme en Generation X. Après le départ de Gene October, il en devient le leader et chanteur. C’est en 1981, qu’il entame alors une carrière solo, une carrière qui va s’avérer fructueuse, tout au long des eighties. Outre ses huits elpees publiés à ce jour, il a gravé quelques tubes dont les incontournables « Rebel Yell » et « Flesh for Fantasy ». En 2014, il a sorti son neuvième album studio, « Kings & Queens of the Underground », et l’an dernier réédité « Cyberpunk », bien évidemment après remasterisation…  

Vu la rencontre de football opposant la Belgique au Panama, dans le cadre de la ‘Coupe du monde’, en Russie, le concert a été retardé, afin que le public puisse assister à la retransmission du match. Le show débutera donc à 21h15. Pas de supporting act.

Il doit y avoir plus ou moins 2 000 âmes pour accueillir l’artiste britannique et sa troupe, dans un Forest National qui paraît vide… Pendant, l’intro préenregistrée, les musicos viennent s’installer. Billy possède toujours sa tignasse peroxydée et a enfilé son inévitable long manteau de cuir noir. Son backing group implique le bassiste Erick Elenius, le drummer Erik Eldinius (NDR : installé sur une estrade en retrait et protégé par une paroi en plexiglas), le préposé au synthé (NDR : parfois à la gratte) Paul Trudeau, et deux guitaristes dont Billy Morrison et le légendaire Steve Steevens. Pour tout décor, une toile zébrée par le célèbre éclair rouge et surmontée d’une couronne a été tendue en arrière-plan. 

Le set s’ouvre par « Shock To The System ». Déjà, Billy vient affronter la foule, sur deux petits tréteaux placés à hauteur des retours de scène. La setlist embraie par la cover du « Dancing With Myself » de Gen X. Grave, la voix de Billy est toujours aussi puissante. Billy brandit un poing revanchard vers l’auditoire et l’invite à danser. Pour la circonstance, Trudeau a abandonné ses claviers pour une six cordes. Mais c’est Steven qui assure le show. Agiles, ses doigts se déplacent sur le manche, à la manière de Satriani, Vai, Slash voire Bonamassa. En outre, il semble avoir tout appris de l’attitude de Jimi Hendrix, quand il joue de son instrument dans le dos ou mord dans les cordes. La foule et même Billy l’applaudissent régulièrement. Le climat baigne cependant davantage dans le hard que dans le punk. L’ambiance monte graduellement en puissance. Billy enlève son t-shirt, enfile une veste plus courte et s’accoutre de ses colliers fétiches autour du cou. Il se pavane et grogne, convaincu que le rock guérit toutes les maladies. Le combo reprend subtilement le « L.A. Women » des Doors. Un roadie file une gratte électrique à Billy. Les quatre manches sont en ligne rapprochée. Quand le tempo ralentit, le spectre des Doors, et surtout de Jim Morrison, rôde. Steve nous réserve un long solo, talonné par une section rythmique lancée au galop. Le light show devient aveuglant. Billy parcourt les planches de long en large en criant « Scream », à tue-tête, tout au long de ce morceau nerveux et percutant. Puis, Billy s’éclipse, laissant Steven de nouveau tirer son épingle du jeu, tout au long du paisible « John Wayne ». Il va y étaler toute sa virtuosité à la sèche, un exerce de style de 7 bonnes minutes virant même au flamenco et que les claviers atmosphériques de Trudeau vont conduire vers un climat prog/rock. De retour pour quelques morceaux, le natif de Stanmore avoue adorer l’inévitable « Rebell Yell ». Le public également, apparemment. Billy Idol ôte son nouveau tee-shirt et bande les muscles, laissant apparaître de fameuses plaquettes de chocolat. A l’issue de ce morceau, le band se retire sous les acclamations de l’auditoire.

En rappel, toute l’équipe va nous réserver « White Wedding » et la cover du « Mony Mony » de Tommy James and The Shondells. Ce soir, le concert semi/punk, semi/metallique nous en a mis plein la vue et les oreilles. Ce qui change d’un autre Billy (Bragg), qui la veille, nous avait presque anesthésiés…

Setlist : « Shock To The System », « Dancing With Myself », « Daytime Drama », « Can’t Breack Me Down », « L.A. Women » (Doors Cover), « Scream », « John Wayne », « Eyes Without The Face », « Guitar Solo », « World’s Forgotten Boy », « Whisky And Pills », « Blue Highway », « Rebell Yell ».

Rappel : « White Wedding », « Mony Mony »

(Organisation : Gracia Live)

Voir auszi notre section photos, ici

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Billy Idol
  • Date: 2018-06-18
  • Concert Place: Forest National
  • Concert City: Bruxelles
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