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Un final explosif! Spécial

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Il y a belle lurette que je n’avais plus assisté à un set des Charlatans. Si mes souvenirs sont exacts, c’était en 1990. Le 5 décembre très exactement. A l’Ancienne Belgique de Bruxelles. Un show époustouflant auquel participaient encore l’organiste, feu Rob Collins, et le guitariste John Baker ; mais qui avait surtout mis en exergue l’immense talent du drummer John Brookes. A cette époque, la formation était en plein boom, notamment à cause de son Ep, « The only one I know ». Depuis, le groupe a quand même aligné 10 albums, connu deux changements de line up importants (c’est Mark Collins qui se charge des parties de guitare dès 1991 et Tony Rodgers des claviers depuis 1999) et perdu progressivement de sa popularité. Ainsi, au cours de la première moitié des nineties, les Charlatans attiraient un bon millier de personnes en Belgique, lors de leurs concerts. Ce soir, au Handelsbeurs, on devait en recenser entre 300 et 400. Dont un fort contingent de Britanniques. Une chose est sûre, ce n’est pas sold out. Et puis, la moitié du public est constituée de quadragénaires. Signe des temps…

En première partie, le quatuor louvaniste Starfucker ne nous a guère convaincus. Longiligne, la chanteuse affiche un physique qui me fait un peu penser à Chrissie Hynde des Pretenders. Elle joue d’ailleurs aussi de la rythmique. Il y a une drummeuse. Ce n’est pas courant. Et puis, le soliste joue à l’aide d’une ‘Flying V’. Musicalement, leur garage est assez brouillon, même s’il ne manque pas d’énergie. Après trois morceaux, on a préféré aller prendre un rafraîchissement.

Les Charlatans montent sur les planches et entament directement leur set par « You cross my path », le titre maître de leur dernier opus. Vêtu, de noir, la coupe baggy très caractéristique, souriant, Tim Burgess semble ne pas avoir pris une ride en près de 20 ans. Tout comme la musique des Charlatans, par ailleurs. Mais c’est toujours lorsque le combo parvient à mêler le groove hypnotique au psychédélisme sixties qu’il demeure le plus performant. Ce sont d’ailleurs les chansons les plus pop qui dénotent le plus au sein du tracklisting. Heureusement, on peut les compter sur les doits d’une seule main. Certaines compos cherchent manifestement une autre orientation. Et je pense tout particulièrement au funkysant « Judas », au cours duquel Tim emprunte un timbre falsetto. Sans quoi sa voix est claire, vibrante et les mélodies contagieuses, parfois même hymniques. Une belle opportunité pour permettre alors aux fans de reprendre les paroles en chœur. On a aussi droit à quelques clins d’œil adressés à l’un ou l’autre artiste de l’histoire du rock. Ainsi « One to another » transpire le « Sympathy for the devil » des Stones, alors que la guitare emprunte un riff au « Fearless » (NDR : si, si, souvenez vous de cette chanson qui s’achevait par le « You'll Never Walk Alone » chanté par les supporters de Liverpool) du Floyd, tout au long de « Soul saver ». Enfin, « You’re so pretty » semble parfaitement calqué sur le « Fade to grey » de Visage. Etonnant ! Bien sûr, les moments forts du concert resteront les indémodables « The only one I know » et puis le très psyché « My name is despair », qu’ils interprètent dans la pénombre, le frénétique « Ignition » et le chaloupé « Then ». C’est d’ailleurs le moment choisi par les claviers pour rogner davantage la mélodie.

On ne passera pas sous silence l’efficacité et la sobriété du guitariste Mark Collins, ainsi que les lignes de basse rebondissantes injectées par Martin Blunt. Mais encore une fois, c’est sur le drummer que vont à nouveau se focaliser les regards. Notamment lors du rappel. Son amplitude et sa dextérité font merveille. Stéphane, qui m’avait d’ailleurs accompagné (NDR : allez donc voir ses photos dans la rubrique ad hoc) a même déclaré qu’il mériterait de jouer au sein d’un groupe de métal. Et quand on sait ce que ce type de musique exige en matière de technique, c’est un fameux compliment. Un final donc explosif, au cours duquel les Charlatans vont interpréter « A day for letting go », « How High » et un « Sposton Green » digne de la meilleure période des Stone Roses. D’ailleurs l’attitude de Burgess y contribue. Lorsqu’il est face au micro il prend tantôt les poses de Ian Brown ou alors, les mains dans le dos, en courtisant le micro, d’un certain Liam Gallagher.

Tracklisting :

1) You cross my path
2) Weirdo
3) Bad days
4) Black’n’blue eyes
5) Judas
6) Mis-takes
7) Then
8) One to another
9) Soul saver
10) My name is despair
11) Bird
12) Misbegotten
13) The only one I know
14) Oh vanity
15) If I fall
16) Ignition
17) You’re so pretty
18) This is the end

Rappel :

19) A day for letting go
20) How high

21) Sposton green

Organisation Handelbeurs

Informations supplémentaires

  • Band Name: The Charlatans
  • Date: 2008-09-20
  • Concert Place: Handelsbeurs
  • Concert City: Gand
  • Rating: 0
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