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Un bel exercice de style au sein d’un climat rock’n’roll ! Spécial

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Il y déjà deux ans que le Zik Zak à Ittre propose un large éventail de concerts. Mais depuis que l’organisation, qui ne bénéficie d’aucun subside, a décidé de collaborer avec Rock Nation, les affiches sont plus alléchantes. Ce soir, par exemple, métallique, elle propose trois groupes, dont CoreLeoni, une formation impliquant le fondateur de Gotthard, Léo Leoni ainsi que le chanteur actuel de Rainbow, Ronnie Romero. Deux musicos qui se produisent, régulièrement, devant des auditoires de 10 000 personnes.

Quartet helvète, Redeem réunit le bassiste Alessio Piozza, le chanteur/guitariste Stefano Paolucci et le drummer Simon Steiner. Fondé en 2003, il a publié son dernier et troisième elpee, « Eleven », en 2016, dont il va nous proposer de larges extraits. Vu la place prise par le matos de Coreleoni, les musicos se placent en ligne. Alessio se sert d’une basse à 5 cordes.  

Amorcé par des notes de synthés samplées, « Insanity » ouvre le set, une compo issue du dernier opus. Mais au fil du morceau, l’expression sonore prend une coloration métallique, à travers des interventions de gratte bien acérées. « 999 » est un titre percutant. Lors de « Black Monkey », la voix –proche de celle d’Eddie Vedder (Pearl Jam)– rattrape les cordes de guitare. Classique, bien électrique, le rock de Redeem est manifestement taillé pour les stades… 

Setlist : « Insanity », « Spendid », « Dreams You’Ve Lost Along The Way », « 999 », « Everlong », « Somebody Out There », « Murder », « Beauty Of A Lie », « Black Monkey », « Tie Your Mother Do ».

Deuxième supporting act, Mad Max, est un quatuor allemand. Fondé en 1982, il s’était séparé en 1989, avant de se réunir 10 ans plus tard. Issu de Münster, il réunit Michael Voss, Juergen Breforth, Axel Kruse et Hutch Bauer. Après avoir tâté du hard rock mélodique, sans récolter le succès escompté, il a décidé de se convertir davantage au heavy metal ! Son dernier elpee, « 35 », est paru en 2018. Et c’est cet LP qu’il est venu défendre ce soir.

« Running To Paradise » –également la plage d’ouverture de ce long playing– entame les hostilités. La gratte est nerveuse et la section rythmique particulièrement efficace. Les solos de guitares se révèlent plutôt classiques, mais finement ciselés. Les mélodies sont énergiques et les refrains accrocheurs. « D.A.M.N. » baigne au sein d’un hard mélodique réminiscent des 80’s. Pensez à Scorpions, Dokken, Stryper, TNT, Bonfire ou Pretty Maids. D’ailleurs, régulièrement, le band adresse des clins d’œil appuyés à ces combos. Et « 35 », titre maître du dernier album, en est un bel exemple. A cause de ce groove et de ce mid tempo spécifiques. Et la prestation de s’achever par le « Fox On The Run » de Sweet. Un final qui nous replonge dans le glam rock des 70’s. Même que le spectre de Slade s’est mis à rôder. Dommage quand même que la set list ait négligé la superbe reprise du « Paris Is Burning » de Dokken…

Setlist : « Running To Paradise », « D.A.M.N.», « Beat Of The Heart »/ « 35 »/ « Guitar Solo », « Fallen From Grace », « Night Of Passion », « Lonely Is The Hunter », « Fox On The Run » (Cover Sweet).

Outre Léo Leoni et Ronnie Romero, CoreLeoni implique également le batteur Hena Habegger (Gotthard), le bassiste Mila Merker ainsi que le second gratteur Jgor Gianola (U.D.O., JORN). En février 2018, il a publié « The Greatest Hits Part 1 ». La setlist prévoit la quasi-intégralité de cet album, dont les titres se consacrent à des covers de Gotthard.

L’intro préenregistrée, « Speak Softly Love (Love Theme From The Godfather) », est en fait une version de la B.O. du film le ‘Le Parrain’, un long métrage au cours duquel une des familles mafieuses répondait au nom de ‘Corleone’. Ce qui explique, finalement, le patronyme. Une voix de petite fille chante ‘Firedance’ et prélude ce fantastique titre à la rythmique groovy si reconnaissable. Dans « Higher », Romero monte très haut dans les tours. Malgré son jeune âge, Romero possède une voix mélodique dont la tessiture s’envole dans les aigus ou s’enfonce dans les graves avec une facilité déconcertante. Pas étonnant qu’il milite dans le band de Coverdaele despuis 2015. Boogie nerveux, « Downtown » est hanté par Status Quo. Et la voix de Romero s’adapte comme un véritable caméléon(i).

Les deux adaptations des classiques de Gotthard sont épatantes. Tout d’abord la délicieuse power ballade « Let It Be ». Puis l'emblématique « In The Name », dont le refrain est légèrement différent de l’original. Mid tempo, « Firedance » opère un retour au cœur des 70’s. Solide ballade, « All I Care For » aurait pu figurer au répertoire des Scorpions. Dans la fosse, il y a une sacrée ambiance. Et sur le podium, les musicos ne sont pas en reste. Ils semblent d’ailleurs prendre du plaisir à se produire ce soir. Les duels entre manches sont fréquents. Hormis le drummer, chaque musico s’autorise une petite jam au milieu de la foule. Un bel exercice de style au sein d’un climat rock’n’roll ! En fin de set, Leoni va se servir d’une guitare à double manche (12 et 6 cordes).

Et en guise de rappel, le band va réserver aux 150 âmes présentes ce soir, « Immigrant Song ». Après cette reprise du Led Zep, on retombe sur terre. Vraiment une superbe soirée !

Setlist : « Speak Softly Love (Love Theme From The Godfather) », « Higher », « Standing In The Light », « Downtown », « Get It While You Can », « Fist In Your Face », «Walk On Water », « Firedance », « All I Care For », «Let It Be », « In The Name », « Tell No Lies », « Make My Day », « Mountain Mama », « She Goes Down », « Ride On », « Here Comes the Heat ».

Rappel : « Immigrant Song » (cover Led Zeppelin)

(Organisation : Zik Zak et Rock Nation)

Informations supplémentaires

  • Band Name: CoreLeoni
  • Date: 2018-11-09
  • Concert Place: Zik Zak
  • Concert City: Ittre
  • Rating: 7
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